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Alors que les diplomates lybiens sont en visite
officielle à Paris lundi et mardi, la famille de Jacques
Renaudat mort dans l'attentat du DC-10 en 89, va manifester
« La Visite officielle d'un ministre lybien en. France,
alors que l'attentat du DC-10 qui a ou lieu le 19 septembre 1989
reste impuni, m'indigne.
Après le choc de l''attentat où l'avion avait explosé
en vol au-dessus du Niger, la longue et pénible enquête,
la frustration d'un procès par contumace, avec des mandats
d'arrêt internationaux qui n'ont pas été suivis
d'effets, la venue du ministre libyen des Affaires étrangères,
Abdel-Mohamed Chalgam, avec sa délégation sont vécus
pour les familles comme une provocation insupportable »
Claudette Renaudat Icaunaise d'origine, qui vivait à
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Mailly-le-Château
au moment des faits, s'apprête à déployer une
banderole, lundi matin à 1l heures avec les familles du DC-10
devant le quai d'Orsay. Aujourd'hui installée dans le Midi,
elle s'apprête à prendre le train de Paris, où,
avec son fils Romain, notamment, âgé de 22 ans, elle
va dire sa colère devant le ministère des Affaires
étrangères.
Amère leçon d'histoire pour la famille de Jacques
Renaudat, l'homme d'affaires de 53 ans, qui faisait avec l'Afrique
de l'import-export clans le domaine de la viande Les terroristes
présumés d'hier ne sont plus ceux d'aujourd'hui.
A l'image des relations anglo-lybienne qui s'améliorant,
la famille regrette la venue des diplomates à Paris, «
alors, affirme Claudette Renaudat, que six hauts
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responsables des services secrets lybien
Abdallah Senoussi, ont été condamnés à
la peine de prison à perpétuité par la cour
d'assises de Paris lors d'un procès par contumace en 1999
et que des mandats d'arrêt sont restés sans effet.
»
170 passagers avaient péri à l'époque à
bord du DC-10, dont de nombreux Français. « Depuis
quelques jours, le 7 octobre, un vol d'Air Lyb a été
établi entre Paris et Tripoli, dit
Claudette Renaudat. Cet attentat ne visait pas nos Proches, mais
la France et son gouvernement. La diplomatie française
devra s'en souvenir. Il n'y a ni véritable reconnaissance
ni véritable réparation je me pose des questions.
Tous les Jours, je me pose des question. »
Propos recueillis par N.J.E
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