Les familles des 170 personnes (88 Africains, 71 Européens
et 11 Nord-Américains) qui ont trouvé la mort en
1989 dans l'attentat contre le DC-10 d'UTA ne désarment
pas. Elles réclament toujours justice, attendant de la
Libye une indemnisation financière conséquente.
Leur action a repris de plus belle avec le rétablissement
des liens politiques et économiques avec l'Union européenne.
Elles ont aussi manifesté contre le fils de Kaddafi, Seïf
el-Islam, qui donnait une conférence de presse à
l'hôtel George-V à Paris, le 11 juin, et devant le
consulat de Libye, toujours dans la capitale française,
le 21 juin. Une "importante perturbation" est en préparation
contre le séminaire "Parler vrai sur les opportinités
d'investissement en Libye" organisé par le Centre
français de commerce extérieur, le 26 juin, à
Paris.
Note des "Familles du DC10 UTA en
colère !" :
Il ne s'agissait pas de Seïf el-Islam, mais de son frère
Saadi Kadhafi. Nous ne comptons pas "perturber" le séminaire
du CFCE auquel nous avons été conviés, mais
y expliquer notre situation. |