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Mémorial en mémoire des victimes de l'attentat
de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en 1988.
Le différend sur cet attentat, perpétré contre
un avion de la Pan Am, pourrait se régler par une reconnaissance
par la Libye de sa responsabilité.
© REUTERS
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WASHINGTON (Reuters) - Le différend sur l'attentat de Lockerbie
perpétré en 1988 contre un avion de la Pan Am pourrait
se régler prochainement par une reconnaissance par la Libye
de sa responsabilité, a-t-on appris mardi de source proche
du dossier.
Selon cette source, il n'est pas encore certain que la Libye écrira
au Conseil de sécurité pour reconnaître sa
responsabilité dans la mort de 259 personnes à bord
et de 11 personnes au sol, mais il semble que l'on s'oriente dans
cette direction.
La Libye a accepté de verser une indemnisation de 2,7 milliards
de dollars, soit 10 millions de dollars pour chacune des victimes.
Les Nations unies ont imposé des sanctions à la
Libye en 1992 et elles les ont suspendues en 1999 lorsque Tripoli
a livré deux ressortissants accusés de l'attentat.
L'un d'entre eux a été acquitté et l'autre
a été condamné au procès qui s'est
déroulé en 2001 aux Pays-Bas selon le droit écossais.
Pour obtenir une levée définitive des sanctions,
la Libye doit verser une indemnisation, accepter sa responsabilité,
renoncer au terrorisme et accepter de coopérer à
la poursuite de l'enquête.
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