Déclaration du porte-parole du
Quai d'Orsay
(Paris, le 8 août 2003)
Vous avez fait une déclaration importante hier au sujet
des indemnités et des négociations avec les Américains
et les Libyens concernant les victimes de l'attentat de Lockerbie.
Avez-vous pris contact avec les Américains à ce
sujet, où en sont les consultations avec les Américains
et avec les Libyens ? Y a-t-il un espoir que les Libyens revoient
ce dossier ?
Nous l'espérons très vivement. Nous avons bon espoir
qu'une solution puisse être trouvée. Bien sûr,
par ailleurs, nous sommes en contact très suivi avec nos
partenaires américains et britanniques.
Quand on parle avec certaines associations des victimes d'UTA,
on a le sentiment qu'on a peut-être réglé
trop vite cette question des indemnités pour l'UTA et que
les Américains ont mieux joué en attendant de pouvoir
mettre plus de pression sur la Libye, de retarder au maximum la
levée des sanctions, pour ensuite mieux négocier.
Que pensez-vous de ces remarques ?
Je ne les commenterai pas. Je vous renvoie simplement à
une expression importante, qui a été utilisée
dans notre déclaration d'hier, la notion d'équité.
Si je ne me trompe pas, c'est la première fois que
vous employez cette notion et que vous comparez aussi clairement
les deux cas de figure ?
Je crois que cela tombe sous le sens, lorsqu'on voit les montants
qui sont évoqués dans deux situations qui finalement
demeurent, à la base, les conséquences de deux actes
terroristes.
Est-ce que cette notion d'équité est un élément
nouveau dans vos discussions avec la Libye ? Jusqu'à maintenant,
ce n'est pas un mot qu'on entendait.
C'est une notion qui nous paraît très importante.
La France va-t-elle s'opposer à la levée des
sanctions si les deux dossiers ne sont pas traités de la
même façon ?
Sur ce sujet, je n'ai rien à ajouter à la déclaration
d'hier, qui était très claire
http://www.diplomatie.gouv.fr/actu/article.asp?ART=36480
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