victimes attentat

(Mercredi 13 août 2003 13h35)

Indemnisation des familles du vol UTA 772 : "contacts en cours"

Paris, le 13 août (AFP) - Des "contacts en cours" au sujet de l'indemnisation des familles des victimes de l'attentat contre le vol UTA 772, en 1989, attribué à la Libye, a indiqué mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hervé Ladlous.

"Un certain nombre de contacts sont en cours sur cette affaire, sur laquelle je vous ai exposé le fond de la position française le 7 août. Je n'ai rien à y rajouter aujourd'hui", a poursuivi le porte-parole, interrogé par la presse après l'annonce mardi que les Etats-Unis, le Grande-Bretagne et la Libye se sont mis d'accord sur un projet de règlement impliquant une reconnaissance de la responsabilité de Tripoli dans l'attentat de Lockerbie en 1988.

Le 7 août, Paris avait rappellé sa volonté que les familles des victimes des attentats de Lockerbie et du vol UTA 772 soient indemnisés de manière équitable avant toute levée des sanctions de l'Onu contre Tripoli.

"La France considère que l'indemnisation des familles de ces deux attentats abominables soient est un aspect fondamental du réglement du dossier libyen aux Nations unies. Elle n'est pas prête à transiger sur ce point. Cela implique en particulier que les indemnités versées dans l'affaire UTA soient jugées en équité par rapport aux compensations que receveront les ayant-droits des victimes de Lockerbie" avait indiqué à la presse Hervé Ladsous.

"Nous sommes restés très solidaires de nos partenaires tout au long de cette pénible affaire (Lockerbie). Nous attendons qu'ils le soient également à l'égard des victimes du vol UTA 772", avait-il ajouté.

L'explosion de l'appareil de la compagnie française UTA, qui reliait Brazzaville à Paris, au-dessus du Ténéré le 19 septembre 1989, avait tué 170 passagers et membres d'équipage de 17 nationalités. L'explosion d'un Boeing de la Panam, au-dessus du village écossais de Lockerbie avait fait 270 victimes le 21 décembre 1988.

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