Réponses du porte-parole aux questions du point
de presse
(Paris, le 26 août 2003)
Que pouvez-vous dire sur la conversation téléphonique
entre MM. De Villepin et Straw, hier, à propos des indemnisations
des familles des victimes de l'attentat du vol UTA ?
Je ne peux pas vous dire grand chose à ce stade, sinon
que les contacts se poursuivent.
Dans quel cadre s'inscrit ce contact téléphonique
?
Cela s'inscrit dans un processus de contacts qui se déroulent,
qui sont en cours de manière continue.
Où en est-on au Conseil de Sécurité ?
Le processus new yorkais est en cours. Il n'y a rien de nouveau
ou de concret à ce stade. Les contacts, sur ce point aussi,
se poursuivent.
Y a-t-il eu un contact ce matin entre M. de Villepin et M.
Chalgam ?
Il y a eu un contact effectivement entre M. de Villepin et M.
Chalgam, hier soir.
Quand attendez-vous une réunion à l'ONU pour
la levée des sanctions ?
Je n'ai pas d'éléments particuliers qui me permettent
de vous répondre sur ce point. Je ne me hasarderais pas
à des conjectures.
Envisage-t-on, dans l'immédiat, le retour de la délégation
des familles des victimes à Tripoli ?
Je ne peux pas vous répondre sur ce point.
Comment le ministère des Affaires étrangères
qualifierait-il l'attitude du Foreign Office dans cette affaire
?
Nous n'avons pas à la qualifier. Nous avons, avec nos partenaires
britanniques, des relations de travail, de confiance, quotidiennes,
sur beaucoup de sujets. Les choses se passent normalement.
Il y a une délégation des familles des victimes
qui projette de manifester, cet après-midi devant le Quai
d'Orsay, à 13h30. Allez-vous recevoir des gens cet après-midi
?
Vous me l'apprenez mais je vais me renseigner.
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