Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay
(Paris, le 27 août 2003)
J'appelle votre attention sur la déclaration publiée
hier soir :
Début de citation : 'Nous avons poursuivi nos contacts
avec les autorités libyennes. Le Ministre a eu hier avec
son homologue libyen un entretien téléphonique qui
s'est déroulé dans un esprit constructif.
Comme les familles, qui s'apprêtaient à repartir
aujourd'hui pour Tripoli, nous avons été informés
d'un contrordre. Nous voulons croire qu'il ne s'agit que d'un
bref report afin que les discussions entre les familles et la
Fondation Kadhafi puissent reprendre le plus rapidement possible.
Vous connaissez la position de la France : nous demandons que
les familles des victimes de l'UTA 772 soient traitées
de manière équitable, il s'agit là d'une
condition indispensable à la levée des sanctions
contre la Libye.
Nous restons bien évidemment en contact avec nos partenaires.
Le Ministre vient de s'entretenir avec M. Powell et va le faire
avec M. Straw.' Fin de citation.
Un départ pour la Libye des représentants des
familles des victimes du vol UTA est-il prévu aujourd'hui
ou dans les jours prochains ?
Je n'ai pas d'élément nouveau depuis ma déclaration
d'hier soir que je viens de vous rappeler.
Pourriez-vous nous donner un aperçu des discussions qu'a
eues le ministre avec ses homologues américain et britannique
? La France a-t-elle formulé une quelconque demande ? Si
oui, laquelle ?
Le ministre s'est effectivement entretenu, comme vous le savez,
avec Colin Powell hier et avec son homologue britannique ce matin.
Je n'ai pas d'indications à vous fournir à ce stade
sur la teneur de leurs échanges.
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