Déclaration de Monsieur Dominique de Villepin
Ministre des Affaires étrangères
(Paris, le 11 septembre 2003)
Je viens d'entendre les représentants des familles des
victimes de l'attentat du vol UTA 772. Nous avons eu de nombreux
entretiens au cours des dernières semaines. Comme vous
le savez, les autorités françaises ont été
pleinement mobilisées, sous l'impulsion du Président
de la République, à leurs côtés.
Je me réjouis de l'accord qui a été conclu
avec la Fondation Qaddafi, la nuit dernière, en vue d'un
règlement équitable de cette douloureuse affaire
qui concerne, vous le savez, dix-sept nationalités : des
Français, mais aussi des Africains, des Américains,
des Britanniques notamment.
C'est une étape importante, qui marque l'esprit constructif
dont ont fait preuve l'ensemble des parties. Il devra être
mis en œuvre le plus rapidement possible. Nous serons vigilants
sur ce point.
Désormais, les familles étant arrivées à
un accord, la France n'a naturellement plus d'opposition à
ce que le Conseil de Sécurité vote la levée
des sanctions contre la Libye le plus rapidement possible à
New York. Je viens d'en informer mes homologues américain
et britannique, M. Powell et M. Straw.
Nous espérons que s'ouvre ainsi une page nouvelle dans
les relations entre la France et la Libye.
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