PARIS (AP) - Une délégation
libyenne est attendue ce lundi à Paris pour poursuivre
les négociations sur l'indemnisation des familles des victimes
de l'attentat du DC-10 d'UTA, a annoncé lundi le porte-parole
du collectif des familles.
Guillaume Denoix de Saint Marc, principal représentant
du collectif "Les familles du DC-10 UTA en colère!",
a ainsi confirmé une information diffusée peu auparavant
par la Fondation Kadhafi, via l'agence officielle libyenne JANA.
Selon M. Denoix de Saint Marc, qui se dit "très déterminé",
les discussions reprendront mardi matin avec des "réunions
de travail", et l'objectif des familles est désormais
de "conclure définitivement", si possible d'ici
la fin de la semaine.
"Le train s'est arrêté après être
sorti des rails. Mais il a été remis sur ses rails
et nous espérons maintenant qu'il arrivera à bon
port", a-t-il déclaré à l'Associated
Press, observant que "si nous avons été stoppés,
nous n'avons jamais reculé".
"Maintenant, nous ne sommes pas à l'abri de nouvelles
surprises", a-t-il encore mis en garde. "Nous ne confondons
pas optimisme et naïveté."
La veille au soir, alors que les discussions téléphoniques
se poursuivaient pour savoir si cette réunion aurait lieu
à Tripoli ou à Paris, le président français
Jacques Chirac avait qualifié de "signe positif"
la reprise des conctacts entre les deux parties, peu avant l'expiration
du délai fixé par les autorités françaises.
"Je souhaite que les engagements qui ont été
pris au plus haut niveau par la Libye, s'agissant aussi bien du
chef de l'Etat que du président de la fondation Kadhafi,
soient respectés", a souligné le président
Chirac à l'occasion d'un dîner informel avec le chancelier
allemand Gerhard Schröder à l'Elysée.
L'attentat du DC-10 d'UTA avait fait 170 morts, le 19 septembre
1989, au-dessus du désert du Ténéré,
au Niger.
AP
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