victimes attentat

(mardi 14 octobre 2003, 23h31)

UTA: les négociations suspendues, les familles tentent de dissiper un "malentendu" avec la délégation libyenne

PARIS (AP) - Les négociations sur le dédommagement définitif des familles des victimes de l'attentat du DC-10 d'UTA, qui avaient repris mardi à Paris, ont été suspendues dans la soirée et la délégation libyenne a annoncé son intention de repartir mercredi pour Tripoli, a-t-on appris auprès Guillaume Denoix de Saint Marc, le porte-parole du collectif "Les familles du DC-10 UTA en colère!".

M. Denoix de Saint Marc, qui représente les familles des 170 personnes décédées dans l'attentat du 19 septembre 1989, a évoqué un "quiproquo qu'on essaie de résoudre". "Les négociations ont été suspendues pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les négociations elles-mêmes", a-t-il expliqué à l'Associated Press.

"La délégation a annoncé qu'elle partirait demain mais je pense que ce n'est pas une rupture définitive entre les familles et la délégation", a-t-il ajouté. "On attend que le malentendu soit dissipé pour reprendre les négociations". "Nous sommes désolés que les négociations se soient interrompues car elles avançaient de façon constructive et nous espérons que cette incompréhension sera dissipée".

La délégation libyenne était arrivée lundi soir à Paris.

Les négociations entre la fondation Kadhafi et les familles des victimes avaient repris deux jours après la mise en garde lancée dimanche par Jacques Chirac. Le président français avait averti que si les engagements pris par le colonel Moammar Kadhafi, chef de l'Etat libyen, n'étaient pas tenus, "la France en tirerait des conséquences, sans agressivité et sans faiblesse".

AP
lp/par/tl/sb

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