PARIS (AP) - Les négociateurs qui cherchent à obtenir
un dédommagement définitif des familles des victimes
de l'attentat du DC-10 d'UTA tentaient mercredi de reprendre le
dialogue, après la suspension des discussions, la veille,
en raison d'un "quiproquo", a rapporté Guillaume
Denoix de Saint Marc, le porte-parole du collectif "Les familles
du DC-10 UTA en colère!".
La délégation libyenne a annoncé son intention
de repartir pour Tripoli, avant de reporter son retour. "Je
suis toujours en contact avec eux", a-t-il précisé
à l'Associated Press. "Je leur ai parlé ce
matin et (...) ils ont demandé à me voir".
M. Denoix de Saint Marc, qui représente les familles des
170 personnes décédées dans l'attentat du
19 septembre 1989, n'a pas souhaité développer les
raisons de ce "quiproquo". "Les négociations
ont été suspendues pour des raisons qui n'ont rien
à voir avec les négociations elles-mêmes",
avait-il simplement expliqué la veille.
"Je pense que les choses vont s'améliorer",
a-t-il ajouté mercredi, précisant que les principales
questions portaient sur le montant de la compensation et le transfert
de l'argent des organisations libyennes aux organisations françaises.
Les négociations entre la fondation Kadhafi et les familles
des victimes avaient repris deux jours après la mise en
garde lancée dimanche par Jacques Chirac. Le président
français avait averti que si les engagements pris par le
colonel Moammar Kadhafi, chef de l'Etat libyen, n'étaient
pas tenus, "la France en tirerait des conséquences,
sans agressivité et sans faiblesse".
AP
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