PARIS (AP) - Le collectif
des familles des victimes africaines de l'attentat du DC-10 d'UTA
dénonce vendredi "le climat malsain des négociations
avec la délégation libyenne", dont le cadre
informel "suscite toutes les craintes et les suspicions".
"Un climat de camaraderie et de complicité s'est
installé entre la famille Denoix de Saint Marc (en charge
du collectif "Les familles du DC-10 UTA en colère!",
NDLR) et la délégation libyenne qui, en pleine négociation,
multiplie les apartés", précise Abderaman Koulamallah,
porte-parole du collectif africain, dans un communiqué.
Selon lui, "cette atmosphère jette le trouble sur
les intentions réelles de nos négociateurs",
après avoir déjà "provoqué le
départ de Mme (Françoise) Rudetzki", la présidente
de SOS Attentats.
"Les familles sont inquiètes et craignent qu'un accord
bâclé ne soit signé, comme celui du 10 septembre
qui a privé les familles et le gouvernement français
de toute possibilité de pression sur les Libyens, conduisant
les négociations dans l'impasse actuelle", souligne
le comuniqué.
Tout en dénonçant "le mépris que les
Libyens affichent", le collectif des familles de victimes
africaines appelle à une "plus grande implication
du président Jacques Chirac et du gouvernement français".
Il demande également sa participation et celle de SOS Attentats
aux négociations, "seul gage de transparence et de
défense des droits de l'Homme".
AP
tl/com
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