Le fils du chef de l’Etat
libyen, Seïf Al Islam Qaddafi, Président de la Fondation
caritative Qaddafi, a exprimé au journal AL Hayat à
Genève sa conviction que la France et la Libye parviendront
à un accord pour résoudre l’affaire UTA.
Il a déclaré que les négociations ont été
interrompues mais qu’elles reprendront assurément.
Il a ajouté « qu’il faisait partie des personnes
les plus compétents à traiter cette question dont
il avait fait une affaire personnelle pour parvenir à une
solution. »
Il a ajouté « quand nous avons soulevé le
sujet des six (Libyens) condamnés par contumace en France
(accusés d’être impliqués dans l’explosion
de l’avion français au dessus du désert du
Niger), je n’ai pas dit qu’ils ont été
jugés innocents mais il y a des mesures légales
sur lesquelles nous pourrions nous entendre pour résoudre
cette affaire. Il y a des mesures dans la loi française
qui peuvent être prises, et c’est ce qu’on demande.
Nous ne voulons pas d’intervention coercitive ».
Seïf Al Islam a ajouté que même si les négociations
ont été interrompues « nous sommes en contact
avec le représentant des familles françaises, M.
Guillaume Denoix de Saint Marc, et nous sommes persuadés
qu’elles reprendront prochainement. Lorsque les conditions
seront remplies, les deux parties devront parvenir à une
solution. Il faut qu’il y ait une intervention politique
des deux parties pour que les négociations reprennent et
pour créer un climat qui nous permette d’aboutir
à une solution.
Seïf Al Islam était à Genève pour inaugurer
l’exposition de ses peintures qui durera deux semaines et
a quitté la ville hier soir.
Interview de Seïf Al Islam par Randa Takkiedine à
Genève.
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