PARIS (AP) - La porte-parole de l'Elysée a rappelé
mardi "l'engagement au plus haut niveau de l'Etat libyen"
à régler le dossier de l'indemnisation des victimes
de l'attentat contre le DC-10 d'UTA.
"C'est l'occasion de le rappeler. Il y a des engagements
qui ont été pris au plus niveau de l'Etat libyen",
a déclaré Catherine Colonna.
La porte-parole de l'Elysée s'exprimait à la veille
de la visite d'Etat de Jacques Chirac en Tunisie, suivie vendredi
et samedi d'un sommet réunissant les chefs d'Etat et de
gouvernement de cinq pays européens (Portugal, Espagne,
France, Italie et Malte) et des cinq pays du Maghreb (Tunisie,
Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie).
Le président français croisera à cette occasion
le dirigeant libyen Moammar Kadhafi. Selon Catherine Colonna,
aucun entretien bilatéral n'est prévu entre les
deux hommes.
Un accord franco-libyen conclu le 10 septembre dernier a ouvert
la voie à la levée des sanctions imposées
par l'ONU depuis 11 ans à l'encontre de la Libye. Mais
cet accord partiel n'a pas fixé de montant pour l'indemnisation
des familles des 170 personnes mortes dans l'explosion du DC-10
d'UTA en 1989 au-dessus du désert du Ténéré.
Les négociations entre les familles et la Fondation Kadhafi
sont toujours bloquées.
AP
egp/tl
|