Le président
français Jacques Chirac s'est montré optimiste mercredi
soir sur une issue positive des négociations avec la Libye
pour une indemnisation des familles des victimes du DC-10 d'UTA
en dépit d'une nouvelle interruption des négociations.
"Je pense que les deux parties arriveront à un
accord, je le souhaite vivement", a dit M. Chirac lors
d'un point de presse au premier jour d'une visite d'Etat de trois
jours en Tunisie.
Mais il n'a pas dit s'il en parlerait, comme l'ont demandé
les familles, au colonel Mouammar Khadafi qui doit participer
comme lui, vendredi et samedi, à un sommet euro-maghrébin
à Tunis.
Celles-ci ont annoncé un nouvel échec des négociations
avec Tripoli et ont demandé au président Chirac
d'intervenir auprès du leader libyen pour lui rappeler
ses engagements.
Mardi, la porte-parole de l'Elysée Catherine Colonna avait
affirmé qu'aucune rencontre n'était prévue
entre les deux dirigeants.
M. Chirac a relevé que toute négociation de ce
genre avait "des hauts et des bas", en ajoutant
qu'il soutenait "naturellement la partie française".
Il a rappelé être déjà intervenu auprès
du leader libyen et que le président tunisien Zine El Abidine
Ben Ali était "lui-même intervenu pour permettre
de dégager une solution honorable pour chacun".
L'attentat contre le DC-10 d'UTA avait fait 170 morts de 17 nationalités,
dont 54 Français, en 1989 au-dessus du désert du
Ténéré (Niger).
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