victimes attentat

(Vendredi 5 décembre 2003)

Diplomatie

Chirac ouvre le sommet euro-maghrébin

Le président français a appelé vendredi les pays du Maghreb à accélérer leur intégration économique et politique régionale afin d'établir avec l'Union européenne un espace de paix et de prospérité.

Le président français Jacques Chirac a appelé vendredi les pays du Maghreb à accélérer leur intégration économique et politique régionale afin d'établir avec l'Union européenne un espace de paix et de prospérité.
S'exprimant lors de la séance publique d'ouverture du sommet euro-maghrébin, dit "5+5", M. Chirac a souligné que les cinq pays du sud de l'Europe (France, Italie, Espagne, Portugal et Malte) "partagent le même sentiment d'urgence, la même volonté de faire de la Méditerranée un espace de solidarité et de paix, la même ambition pour ce premier sommet du dialogue 5+5".
"Celle de favoriser l'intégration régionale au Maghreb et le développement économique qui l'accompagne. Celle de donner la place essentielle qui lui revient à la relation entre le Maghreb et l'Union européenne".
Ce premier sommet euro-maghrébin, un forum informel créé en 1990 mais tombé en sommeil depuis, doit être consacré essentiellement à la sécurité et à la coopération ainsi qu'à la lutte contre le terrorisme qui menace tous les pays de la région.

Malgré le DC-10

Cinq pays du Magreb participent à ce sommet: Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie.
Dans un geste visible de bonne volonté vis-à-vis de Tripoli, en dépit du contentieux sur l'indemnisation des familles des victimes de l'attentat contre le DC-10 d'UTA, M. Chirac a dit "se réjouir" de rencontrer "les représentants de la Libye avec lesquels la France a l'espoir de pouvoir établir une relation pleine et confiante".
Le dirigeant libyen Mouammar Khadafi et M. Chirac étaient assis à la même tribune, juste séparés par l'hôte du sommet le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Avant de pénétrer dans la salle des congrès, les dix dirigeants sont restés ensemble, mais devant les caméras qui filmaient en direct la séance d'ouverture le président Chirac et le colonel Khadafi ne se sont pas dit un mot.

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