PARIS (AP) - Tout en regrettant que Tripoli ne reconnaisse par
formellement sa responsabilité dans la destruction criminelle
du DC10 d'UTA en 1989, le collectif des familles des victimes
africaines "salue l'accord signé entre le gouvernement
français et libyen (...) permettant ainsi de rendre justice
aux familles de toutes les victimes sans discrimination".
Dans un communiqué rendu public vendredi, le collectif
"déplore que la responsabilité pleine et entière
de la Libye dans l'attentat du DC10 d'UTA ne figure pas dans l'accord".
Selon cette association, "la levée précipitée
des sanctions onusiennes contre la Libye (est) la principale cause
des échecs des négociations passées".
Le collectif des familles des victimes africaines met en garde
par ailleurs contre les "divergences" concernant l'application
des décisions prises, notamment la création d'une
fondation en charge de verser les indemnités "qui
n'a fait l'objet d'aucun accord entre les familles".
AP
se/com/Bg
|