PARIS (AP) - Les autorités françaises et libyennes
se sont réjouies vendredi de l'accord signé entre
la Fondation Kadhafi et le Collectif des familles des victimes
de l'attentat du DC-10 d'UTA.
Lors d'un point presse commun au Quai d'Orsay, le ministre français
des Affaires étrangères, Dominique de Villepin,
et son homologue libyen, Abderrahmane Chalgham, ont affirmé
que cette indemnisation contribuait "à un règlement
définitif de ce drame et à mettre un terme à
toute réclamation ultérieure afin que s'ouvre à
présent un nouveau chapitre dans nos relations bilatérales".
"L'ensemble de notre relation entre la France et la Libye
va bénéficier d'une nouvelle dynamique, c'est une
nouvelle étape qui s'ouvre. Nous mènerons en particulier
un dialogue politique approfondi en faveur de la paix et notamment
en faveur du développement du continent africain",
a déclaré Dominique de Villepin.
Concernant la condamnation par contumace, par la cour d'assises
spéciale de Paris, à la réclusion criminelle
à perpétuité de six Libyens, en mars 1999,
pour l'attentat du DC-10 d'UTA, le chef de la diplomatie française
a déclaré que la signature de l'accord ne modifiait
en rien "les mandats d'arrêt internationaux" dont
ils font l'objet et qui "demeurent valables en ce qui concerne
la France".
Le chef de la diplomatie libyenne a insisté pour sa part
sur l'importance de développer un partenariat économique
avec la France, affirmant que l'affaire d'UTA était devenue
"un prétexte au renforcement des relations entre la
France et la Libye et non plus une cause d'affaiblissement de
ces relations". "Nous voulons un partenariat économique
avec vous", a-t-il dit.
AP
pyr/Bg
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