victimes attentat

(vendredi 9 janvier 2004, 18h45)

DC-10 d'UTA: les autorités françaises et libyennes "se réjouissent" de l'accord



PARIS (AP) - Les autorités françaises et libyennes se sont réjouies vendredi de l'accord signé entre la Fondation Kadhafi et le Collectif des familles des victimes de l'attentat du DC-10 d'UTA.

Lors d'un point presse commun au Quai d'Orsay, le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, et son homologue libyen, Abderrahmane Chalgham, ont affirmé que cette indemnisation contribuait "à un règlement définitif de ce drame et à mettre un terme à toute réclamation ultérieure afin que s'ouvre à présent un nouveau chapitre dans nos relations bilatérales".

"L'ensemble de notre relation entre la France et la Libye va bénéficier d'une nouvelle dynamique, c'est une nouvelle étape qui s'ouvre. Nous mènerons en particulier un dialogue politique approfondi en faveur de la paix et notamment en faveur du développement du continent africain", a déclaré Dominique de Villepin.

Concernant la condamnation par contumace, par la cour d'assises spéciale de Paris, à la réclusion criminelle à perpétuité de six Libyens, en mars 1999, pour l'attentat du DC-10 d'UTA, le chef de la diplomatie française a déclaré que la signature de l'accord ne modifiait en rien "les mandats d'arrêt internationaux" dont ils font l'objet et qui "demeurent valables en ce qui concerne la France".

Le chef de la diplomatie libyenne a insisté pour sa part sur l'importance de développer un partenariat économique avec la France, affirmant que l'affaire d'UTA était devenue "un prétexte au renforcement des relations entre la France et la Libye et non plus une cause d'affaiblissement de ces relations". "Nous voulons un partenariat économique avec vous", a-t-il dit.

AP
pyr/Bg

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