victimes attentat

(Jeudi 28 octobre 2004, 16h40)

Abderrazak "le para" remis à la police algérienne


ALGER (AP) - Amar Saifi, dit Abderrazak "le para", ancien numéro deux du groupe Salafiste pour la Prédiction et le Combat (GSPC) a été extradé par les autorités libyennes qui l'ont remis mercredi à la police algérienne, a annoncé jeudi le ministère algérien de l'intérieur dans un communiqué.

Cette extradition intervient "dans le cadre de la coopération algéro-libyenne en matière sécuritaire et de la lutte antiterroriste", souligne le communiqué, rappelant qu'"Amar Saifi, intercepté en Libye, à proximité de la frontière tchado-libyenne, est poursuivi en Algérie pour plusieurs crimes terroristes qu'il a commis ou commandité, depuis 1992".

Abderrazak "le para" était détenu depuis mai par des rebelles du Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT), dans le désert du Tibesti.

Lors d'un passage à la radio, début octobre, le ministre algérien de l'intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, avait déclaré que le chef terroriste "représente un intérêt réduit du point de vue de la lutte anti-terroriste, du fait qu'il a quitté le pays depuis une année".

Ancien parachutiste, d'où son pseudonyme, Amar Saifi a accédé à la notoriété médiatique internationale, suite à l'enlèvement de 32 touristes européens dans le Sud algérien en 2002.

Ayant des liens avérés avec l'organisation terroriste Al Qaida, le "para" était aux mains du MJDT après être entré en territoire tchadien depuis le Mali, où il avait libéré ses 31 otages contre versements d'une rançon par les autorités allemandes.

Abderrazak "le para", qui occupait le poste de numéro deux dans la hiérarchie du GSPC, était le chef de la région est d'Algérie, où il avait commis nombre d'attentats visant les forces de sécurité dont il est issu.

AP
nc/oao

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