victimes attentat

(lundi 6 juin 2005 17:47)

Tripoli nie tout lien avec l'assassinat d'un journaliste libyen


Les autorités libyennes ont nié lundi tout lien avec l'assassinat d'un journaliste libyen, dont le corps a été retrouvé jeudi dans la banlieue de Benghazi dans l'est de la Libye et assuré que les auteurs seraient rapidement retrouvés.

"Nous n'avons aucun lien avec cet incident", a affirmé le ministre libyen de la Justice, Ali Hasnaoui à l'AFP à propos du journaliste Daïf Ghazal disparu depuis le 21 mai.

Libya Watch, une organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres, avait exprimé son inquiétude dans un communiqué publié samedi, en évoquant la possibilité que ce journaliste ait pu être tué par "des extrémistes des Comités révolutionnaires, avec qui il était en désaccord".

Selon le ministre libyen, "le corps a été retrouvé le 2 juin dans la banlieue de Benghazi après que la police locale eut reçu un appel téléphonique. le médecin légiste a confirmé que la mort est due à une balle tirée dans la tête".

La famille a été convoquée et a identifié le corps de Daïf Ghazal, 32 ans, a dit le ministre.

"Ghazal, d'origine égyptienne (mais de nationalité libyenne), a été enlevé le 21 mai tard dans la nuit dans le centre de Benghazi alors qu'il était avec un ami, Mohammad al-Mirghani, par des inconnus qui ont prétendu être des membres des services de sécurité", a-t-il précisé.

Le parquet général a enquêté à la demande de la famille et interrogé les services de sécurité qui ont nié avoir arrêté le journaliste, a affirmé le ministre.

Le parquet de Benghazi a "interrogé plusieurs personnes et dispose déjà d'+indices+", concernant les auteurs du meurtre, a dit le ministre.

La famille du journaliste a appelé dimanche la Fondation Kadhafi de bienfaisance, présidée par Seif El-Islam, le fils du chef de l'Etat libyen, à ouvrir une enquête sur cet assassinat.

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