victimes attentat

(mercredi 19 octobre 2005)

Bush demande la libération des infirmières bulgares en Libye

Service international : "Il ne doit pas y avoir de confusion dans l'esprit du gouvernement libyen", a déclaré M. Bush lors d'une rencontre avec le président bulgare Georgi Parvanov à la Maison Blanche, en ajoutant que les infirmières devaient "être, non seulement graciées, mais libérées de prison".

Selon le rapport de l’agence iranienne de presse coranique (IQNA) citant ‘‘Saphirnet’’, le président américain George W.

Bush a demandé lundi que Tripoli gracie cinq infirmières bulgares condamnées à mort en Libye en mai 2004 et les libère.

"La position du gouvernement des Etats-Unis est que les infirmières doivent être libérées.

Nous avons fait connaître notre position au gouvernement libyen", a ajouté le président américain, et "nous continuerons de rendre ce message parfaitement clair", a-t-il ajouté.

Détenus depuis six ans et demi, les infirmières et un médecin palestinien ont été reconnus coupables en première instance en mai 2004 d'avoir inoculé le virus du sida en transfusant 380 enfants de l'hôpital de Benghazi (nord) avec du sang contaminé.

Un total de 47 enfants sont morts après avoir été infectés.

La Haute cour libyenne saisie d'un pourvoi en cassation doit rendre une décision le 15 novembre sur la recevabilité de l'appel des condamnés à mort. Le Conseil de l'Europe a également réclamé la libération des infirmières bulgares le 6 octobre, dénonçant "la barbarie avec laquelle elles sont traitées".

Pour les parlementaires européens, "il n'existe aucune preuve de leur culpabilité" et les infirmières "sont les boucs émissaires d'un système de santé libyen délabré.

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