Service international : "Il ne doit pas
y avoir de confusion dans l'esprit du gouvernement libyen",
a déclaré M. Bush lors d'une rencontre avec le
président bulgare Georgi Parvanov à la Maison
Blanche, en ajoutant que les infirmières devaient "être,
non seulement graciées, mais libérées de
prison".
Selon le rapport de l’agence iranienne de presse coranique
(IQNA) citant ‘‘Saphirnet’’, le président
américain George W.
Bush a demandé lundi que Tripoli gracie
cinq infirmières bulgares condamnées à
mort en Libye en mai 2004 et les libère.
"La position du gouvernement des Etats-Unis
est que les infirmières doivent être libérées.
Nous avons fait connaître notre position
au gouvernement libyen", a ajouté le président
américain, et "nous continuerons de rendre ce message
parfaitement clair", a-t-il ajouté.
Détenus depuis six ans et demi, les
infirmières et un médecin palestinien ont été
reconnus coupables en première instance en mai 2004 d'avoir
inoculé le virus du sida en transfusant 380 enfants de
l'hôpital de Benghazi (nord) avec du sang contaminé.
Un total de 47 enfants sont morts après
avoir été infectés.
La Haute cour libyenne saisie d'un pourvoi
en cassation doit rendre une décision le 15 novembre
sur la recevabilité de l'appel des condamnés à
mort. Le Conseil de l'Europe a également réclamé
la libération des infirmières bulgares le 6 octobre,
dénonçant "la barbarie avec laquelle elles
sont traitées".
Pour les parlementaires européens, "il
n'existe aucune preuve de leur culpabilité" et les
infirmières "sont les boucs émissaires d'un
système de santé libyen délabré.