Les infirmières bulgares, accusées
d'avoir inoculé le sida à des enfants libyens,
vont être fixés sur leur sort.
La Bulgarie est dans l'attente d'une décision prise
demain par la Cour suprême de Tripoli sur un appel de
cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien,
condamnés à mort en première instance pour
avoir, selon la Libye, inoculé le virus du sida à
des enfants.
"Nous n'avons pas beaucoup d'espoir car ma femme et ses
collègues sont devenues un enjeu dans un contexte politique
international. La Libye en fera le commerce au prix qu'elle
désire", a déclaré Ivan Nenov, l'époux
de l'une des infirmières détenues en Libye depuis
1999.
Un règlement international
La Cour suprême doit se prononcer sur la recevabilité
de l'appel des infirmières et du médecin, condamnés
à la peine capitale en mai 2004 après avoir été
reconnus coupables d'avoir sciemment inoculé le virus
du sida avec des produits sanguins contaminés à
426 enfants, dont une cinquantaine sont morts, à l'hôpital
Al-Fatah de Benghazi (nord de la Libye).
Un règlement parrainé par les Etats-Unis et l'UE
impliquerait des compensations pour les familles via un fonds
financé par Sofia, Tripoli et des organisations caritatives
libyennes.
AFP