victimes attentat

(lundi 14 novembre 2005)

Les Bulgares retiennent leur souffle


Les infirmières bulgares, accusées d'avoir inoculé le sida à des enfants libyens, vont être fixés sur leur sort.

La Bulgarie est dans l'attente d'une décision prise demain par la Cour suprême de Tripoli sur un appel de cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien, condamnés à mort en première instance pour avoir, selon la Libye, inoculé le virus du sida à des enfants.

"Nous n'avons pas beaucoup d'espoir car ma femme et ses collègues sont devenues un enjeu dans un contexte politique international. La Libye en fera le commerce au prix qu'elle désire", a déclaré Ivan Nenov, l'époux de l'une des infirmières détenues en Libye depuis 1999.

Un règlement international
La Cour suprême doit se prononcer sur la recevabilité de l'appel des infirmières et du médecin, condamnés à la peine capitale en mai 2004 après avoir été reconnus coupables d'avoir sciemment inoculé le virus du sida avec des produits sanguins contaminés à 426 enfants, dont une cinquantaine sont morts, à l'hôpital Al-Fatah de Benghazi (nord de la Libye).

Un règlement parrainé par les Etats-Unis et l'UE impliquerait des compensations pour les familles via un fonds financé par Sofia, Tripoli et des organisations caritatives libyennes.

AFP

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