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                 AFP  
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               Contrairement à ce qu'aurait pu laisser 
                croire la condamnation par contumace des auteurs libyens de l'attentat 
                contre le DC 10 d'UTA, qui avait fait 171 morts le 19 septembre 
                1989 au-dessus du désert du Ténéré, 
                le dossier n'est pas clos. Pas pour les parents des victimes, 
                qui protestent contre la « normalisation 
                » des relations diplomatiques entre la France et 
                la Libye. Ils se disent « indignés 
                » que le ministre des Affaires étrangères, 
                Dominique de Villepin déroule le tapis rouge à son 
                homologue libyen, Abderrahman Mohamed Chalgham, attendu à 
                Paris les 21 et 22 octobre. 
                Au nom des parents des victimes, Guillaume Denoix de Saint-Marc, 
                39 ans, et Danièle Klein 42 ans, qui ont perdu, le premier, 
                son père, et la seconde, un frère, exigent que les 
                six 
                mandats d'arrêt internationaux délivrés contre 
                six responsables libyens - cinq membres des services secrets et 
                le beau-frère du colonel Kadhafi - soient exécutés. 
                 « On a le sentiment qu'on est 
                sorti de l'histoire », déplore Guillaume Denoix 
                de Saint Marc  
              Denis Demonpion 
              
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