victimes attentat

(mercredi 15 octobre 2003, 18h00)

DC-10 d'UTA: les négociateurs franco-libyens tentent de reprendre le dialogue


PARIS (AP) - Les négociateurs qui cherchent à obtenir un dédommagement définitif des familles des victimes de l'attentat du DC-10 d'UTA tentaient mercredi de reprendre le dialogue, après la suspension des discussions, la veille, en raison d'un "quiproquo", a rapporté Guillaume Denoix de Saint Marc, le porte-parole du collectif "Les familles du DC-10 UTA en colère!".

La délégation libyenne a annoncé son intention de repartir pour Tripoli, avant de reporter son retour. "Je suis toujours en contact avec eux", a-t-il précisé à l'Associated Press. "Je leur ai parlé ce matin et (...) ils ont demandé à me voir".

M. Denoix de Saint Marc, qui représente les familles des 170 personnes décédées dans l'attentat du 19 septembre 1989, n'a pas souhaité développer les raisons de ce "quiproquo". "Les négociations ont été suspendues pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les négociations elles-mêmes", avait-il simplement expliqué la veille.

"Je pense que les choses vont s'améliorer", a-t-il ajouté mercredi, précisant que les principales questions portaient sur le montant de la compensation et le transfert de l'argent des organisations libyennes aux organisations françaises.

Les négociations entre la fondation Kadhafi et les familles des victimes avaient repris deux jours après la mise en garde lancée dimanche par Jacques Chirac. Le président français avait averti que si les engagements pris par le colonel Moammar Kadhafi, chef de l'Etat libyen, n'étaient pas tenus, "la France en tirerait des conséquences, sans agressivité et sans faiblesse".

AP
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