victimes attentat

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(mercredi 16 novembre 2005)

Infirmières bulgares : la Cour suprême libyenne tergiverse

[16 novembre 2005]

Libye. La Cour suprême libyenne a reporté hier au 31 janvier sa décision sur la recevabilité de l'appel de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien. Ils ont été condamnés à mort en mai 2004 après avoir été reconnus coupables d'avoir inoculé le virus du sida à 426 enfants libyens. Affirmation que récuse la Bulgarie ainsi qu'une grande partie de la communauté internationale.

La cour de Benghazi avait en effet, en première instance, rejeté le témoignage de Luc Montagnier, spécialiste français du sida, qui affirmait que l'épidémie était due au manque d'hygiène. D'autre part, l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW) a déclaré que 4 des 6 accusés lui avaient dit être passés aux aveux après avoir été torturés. La mère d'une infirmière a estimé que «le report arrange Muammar Kadhafi pour obtenir quelque chose en échange».

Il a en effet réclamé, pour la libération des infirmières, un million de dollars par famille d'enfant contaminé ou la libération d'un responsable de l'attentat de Lockerbie, détenu au Royaume-Uni, dont la Libye a été reconnue coupable. La Bulgarie et l'Angleterre ont rejeté ces deux propositions.

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