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(Vendredi 9 décembre 2005)

Un avocat des infirmières bulgares confirme une audience pour Noël


LIBYE - 18 décembre 2005 - AFP
L'avocat des cinq infirmières bulgares condamnées à mort sous l'accusation d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens, a confirmé dimanche que la prochaine audience de la Cour suprême libyenne avait été avancée au 25 décembre.

Le ministère bulgare des Affaires étrangères, Ivaïlo Kalfin, avait annoncé samedi à la télévision nationale que l'audience, prévue le 31 janvier, avait été avancée au jour de Noël.

"Le tribunal a répondu à la demande de la défense pour accélérer cette affaire en considérant que les condamnés souffrent d'une longue période d'emprisonnement de sept ans", a indiqué à la presse l'avocat, Osmane al-Bizanti.

Des représentants des familles des victimes libyennes ont rencontré dimanche des représentants d'une association civile bulgare pour trouver un accord satisfaisant pour les familles libyennes.

"Nous avons formulé des demandes justes sous la forme d'indemnisations financières et d'un traitement médical à vie", a déclaré le président de l'association des familles des enfants, Idris Lara.

La Cour suprême de Tripoli avait ajourné mi-novembre au 31 janvier cette audience destinée à établir la recevabilité de l'appel des infirmières et du médecin, condamnés à la peine capitale le 6 mai 2004 sous l'accusation, jugée fantaisiste par des scientifiques occidentaux, d'avoir inoculé dans un hôpital de Benghazi (nord de la Libye) le sida à 426 enfants libyens, dont 51 sont morts.

Le tribunal peut soit confirmer la peine de mort, soit ordonner un nouveau procès, soit reporter sa décision.

Les six accusés clament leur innocence et ont obtenu le soutien de l'Union européenne et des Etats-Unis.

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