Les autorités libyennes ont fait appel, le 7 mars, du 
                  deuxième verdict prononcé, le 7 décembre 
                  2005, par le tribunal de grande instance de Paris en faveur 
                  des derniers plaignants dans l'affaire du DC-10 d'UTA abattu, 
                  le 19 septembre 1989, au-dessus du Ténéré 
                  (Niger). Cet appel a surpris les familles des victimes, pour 
                  la plupart africaines et françaises, qui s'attendaient 
                  à une acceptation pure et simple de la Libye, comme ce 
                  fut le cas à l'issue du premier verdict de 1999. Les 
                  plaignants avaient alors obtenu la condamnation par contumace 
                  de six agents libyens et le versement d'une compensation financière. 
                  En acceptant en janvier 2004 d'indemniser toutes les victimes 
                  sans exception, Tripoli a permis aux familles de déposer 
                  une nouvelle plainte. L'appel déposé le 7 mars 
                  constitue un revirement inexplicable. Car il ne fait aucun doute 
                  que l'arrêt sera confirmé en appel de façon 
                  définitive. Seul inconvénient, les familles devront 
                  encore attendre...