Chronologie des actions
et des événements
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2003 |
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nuit du vendredi 5 au jeudi 11 décembre
2003 :
10ème round de négociation
à Paris (France)
- Reprise intensive
des négociations-
Guillaume,
Emmanuelle et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent
les familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation
libyenne est la même que lors des 7ème, 8ème
et 9ème Round : Saleh Abdul Salam Saleh, directeur de
la Fondation Kadhafi, Dr Aghil H. Aghil, Dr Azzam Aeedib et
Dr Ali Daw.
SOS Attentats ne participe
pas aux négociations.
Dans la nuit du vendredi 5
au samedi 6 décembre Guillaume Denoix de Saint Marc à
reçu un appel de Saïf al Islam Kadhafi. Cet échange
téléphonique de 1h30 a permis la reprise des négociations.
Samedi 6 décembre 2003
les négociateurs se sont retrouvés et travaillent
depuis nuit et jour à la recherche d'une solution définitive
permettant la clôture des négociations.
Les discussions portent toujours
sur le montant attibué à la famille de
chaque victime, le calendrier de versement
et les modalités générales.
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Samedi
29 novembre au lundi 1er décembre 2003 :
9ème round de négociation
à Paris (France)
- Un revirement incompréhensible
-
Guillaume,
Emmanuelle et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent
les familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation
libyenne est la même que lors du 8ème Round : Saleh
Abdul Salam Saleh, directeur de la Fondation Kadhafi, Dr Aghil
H. Aghil, Dr Azzam Aeedib et Dr Ali Daw.
SOS Attentats ne participe
pas aux négociations.
Contre toute attente, lors de
son arrivée samedi 29 novembre 2003 à Paris, la
délégation libyenne a fait état du revirement
de sa position et a adopté unilatéralement
une position totalement différente. Cette
position repose notamment sur un traitement inégal
des différentes familles de victimes. L'accord
de principe du 13 novembre 2003 était ainsi remis en cause.
Cette nouvelle position étant inacceptable
l’association "Les Familles du DC10 UTA en colère
!" a marqué sa désapprobation
et demandé à ses interlocuteurs de revoir leur position.
Les contacts se sont poursuivis les dimanche 30 novembre et lundi
1er décembre 2003, dans l'attente d'une reprise constructive
des travaux.
La délégation libyenne a
quitté Paris le mardi 2 décembre 2003, marquant
ainsi sa volonté de ne pas concrétiser l’accord
de principe du 13 novembre 2003.
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Lundi 10
au jeudi 13 novembre 2003 :
8ème round de négociation
à Tripoli (Libye)
- Négociations
réussies : projet finalisé -
Guillaume
et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent les
familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation libyenne
est la même que lors du 7ème Round : Saleh Abdul
Salam Saleh, directeur de la Fondation Kadhafi, Dr Aghil H. Aghil,
Dr Azzam Aeedib et Dr Ali Daw.
SOS Attentats ne participe
pas aux négociations.
Ces négociations ont permis
d’aboutir à un compromis acceptable, chaque partie
faisant des concessions difficiles. L'accord de principe ainsi
obtenu par "Les familles du DC10 UTA en colère !"
reposait sur une égalité de traitement entre chacune
des familles des victimes et précisait dans ses moindres
détails les modalités selon lesquelles une fondation
française serait chargée de verser les indemnités.
Tenus informés des négociations, l'association SOS
Attentats et les pouvoirs publics français entérinent
l'accord.
Une réunion de clôture des
négociations et de signature a été prévue
à cette occasion entre le 29 novembre et le 2 décembre
2003, à Paris, soit quelques jours avant le sommet "5+5"
à Tunis où devraient se rencontrer M. Jacques Chirac
et M. Mouamar Kadhafi.
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Vendredi
30 octobre 2003 :
Entrevue à Londres avec Saïf
al Islam
Suite à un voyage à Londres le 30 octobre 2003 et une entrevue
entre Saïf al Islam Kadhafi président de
la Fondation Kadhafi et Guillaume DENOIX de SAINT MARC
négociateur de la première heure du collectif des "Familles
du DC10 UTA en colère !", un climat apaisé a pu être
établi, permettant la reprise de négociations constructives
entre les représentants des familles des victimes de l'attentat
et la Fondation Kadhafi. |
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Mardi
14 octobre 2003 :
7ème round de négociation
à Paris (France)
- Négociations
entamées, puis suspendues -
Guillaume
Emmanuelle et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent
les familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation
libyenne est composée de 4 personnes : Saleh Abdul Salam
Saleh, directeur de la Fondation Kadhafi, Dr Aghil H. Aghil, Dr
Azzam Aeedib et Dr Ali Daw. La composition de l'équipe
SOS Attentats a varié durant la journée.
Les négociations ont débuté
mardi 14 octobre 2003 vers 11h00 et se sont déroulées
dans un climat constructif.
Les négociations ont été
suspendues le même jour à 20h30 pour des raisons
extérieures aux discussions en cours. Saïf al Islam
Kadhafi a fait état d'un différend avec les autorités
françaises.
Guillaume et Emmanuelle Denoix de
Saint Marc ont maintenu durant trois jours des contacts informels
avec la délégation et avec Saïf al Islam Kadhafi,
dans le but de clarifier la situation et de permettre la reprise
rapide des négociations.
Une pause dans les négociations
a été décidée vendredi soir, le temps
d'apaiser les tensions entre Paris et Tripoli. La délégation
libyenne est repartie pour Tripoli samedi 18 octobre.
La délégation libyenne
et nous-même avons convenu de fixer une nouvelle réunion
dans les plus brefs délais. Cette nouvelle réunion
pourrait avoir lieu à Paris ou Tripoli.
Cette épisode montre
la complexité de ces négociations, pour lesquelles
nous devons tous garder notre sang-froid, être patients
et déterminés.
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Samedi 10 octobre
2003 :
- La délégation
libyenne à Paris à partir du lundi 13 octobre -
Samedi 10 octobre à 17h30,
la Fondation Kadhafi a repris contact avec nous.
Plus tard dans la soirée le directeur de la Fondation nous
a invité à venir dés lundi à Tripoli,
pour reprendre mardi le cours de nos négociations.
A notre tour nous leur avons proposé de venir à
Paris, et la délégation libyenne a accepté
dimanche soir cette proposition et a confirmé lundi matin
sa venue.
Une délégation
de la Fondation Kadhafi arrive donc à Paris le lundi 13
octobre pour reprendre les négociations.
Les réunions de travaillent débutent mardi 14 octobre.
Nous espérons que ces négociations
déboucheront sur un accord définitif.
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2 et 3 octobre
2003 :
- CHALGHAM à Paris
les 2 et 3 octobre 2003 -
Le ministre des Affaires étrangères
libyen M. Chalgham était à Paris les 2 et 3 octobre,
pour prononcer un discours à l'UNESCO le 3 octobre à
10 h.
IL NE S'AGIT PAS d'une visite officielle en France, mais d'un
rendez-vous dans le cadre de la semaine de l'UNESCO.
A notre connaissance AUCUN contact
bi-latéral franco-libyenne n'a eu lieu.
Nous restons vigilants et nous tenons
prêts à rappeler aux autorités libyennes leurs
engagements sur la conclusion de nos négociations avant
le 11 octobre 2003.
Les contacts avec la Fondation
Kadhafi se poursuivent, un nouveau rendez-vous est en préparation.
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Vendredi
19 septembre 2003 :
réunion des familles et messe
à la Madeleine
A partir de 9 h 30, une réunion regroupe de nombreuses familles
du DC10.
Un point sur l'accord d'étape et l'avancée des négociations
est fait aux familles.
télécharger
la présentation PowerPoint
030919 - Presentation.pps (723 Ko)
- REUNION D'INFORMATION
du 19 septembre 2003 -
Le 19 septembre 2003, le Collectif
des "Familles du DC10 UTA en colère !" a co-organisé
à une réunion d'information des familles.
Vous avez été nombreux
à participer à cette réunion qui nous a permis
de vous éclairer sur les négociations en cours,
initiées et menées par le collectif, auxquelles
SOS Attentat a participé.
Nous avons ainsi pu démentir
certaines informations parues dans la presse, comme celle concernant
la participation des entreprises françaises à la
constitution du fond destiné à indemniser les parents
des victimes de l'attentat.
Totalement concernés,
ayant perdu nos proches dans cet attentat, nous sommes très
vigilants dans les modalités de l'accord que nous négocions.
Les éléments inacceptables sont rejetés poliment
mais fermement par les négociateurs. Ainsi que vous l'avez
constaté, aucune concession majeure n'a été
faite.
Nous tenons à rappeler
que lors de négociations aussi sensibles et difficiles
la plus grande prudence doit être observée, notamment
auprès des médias. Aucune information concernant
les propositions ou discussions de chaque partie ne doit être
diffusée, au risque de sortir certains propos de leur contexte
et de compromettre gravement les travaux en cours.
Seul l'accord final, fruit des négociations, permettra
de juger des concessions accordées par chacune des parties.
Les travaux ont repris dès
le soir du 19 septembre, et nous espérons arriver à
un accord satisfaisant dans les prochaines semaines.
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A 15 h 00 une messe est organisée par l'institution UT772
à l'Eglise de la Madeleine.
A 20 h 00, les négociations ont
repris ...
L'accord d'étape
- Un mois pour conclure l’accord
définitif
- La partie libyenne propose 1 million
de US $ par victime, les familles du DC10 demandent plus
- Une Fondation française gèrera
les fonds et se chargera
- de la recherche et de l’identification des ayants-droit
- du calcul des montants individuels
- du versement contre signature d’une document de désistement
- En contre-partie du versement d’une
indemnité supplémentaire, chacun des ayants-droit
s’engage :
- à se retirer des procédures auxquelles
il serait partie et qui n'auraient pas encore été
jugées
- à ne pas engager de nouvelle procédure
Cet engagement est individuel, c’est
un choix personnel
Les 6 libyens restent
condamnés
et les 6 mandats d’arrêt internationaux sont maintenus.
Ce ne sont pas les entreprises
françaises
qui alimenteront le fond d'indemnisation !
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Jeudi 18
septembre 2003 :
une délégation de la
Fondation Kadhafi à Paris
6ème round de négociation à Paris (France)
Un représentant de
la Fondation Kadhafi (M. Aghil H. Aghil) vient à Paris
pour reprendre le fil des discussions et assurer la volonté
d'aboutir de la partie libyenne à la veille du 14 ème
anniversaire de l'attentat du DC10 d'UTA. Les négociations
durerent toute la journée.
Elles se poursuivent le 19 septembre au soir.
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Samedi 13 septembre
2003 :
publication du communiqué de
presse conjoint.
Le second communiqué de presse conjoint "Familles du
DC10 UTA en colère !" et Fondation Kadhafi
est diffusé à 12 h. Pour la première
fois des chiffres sont annoncés. |
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Vendredi
12 septembre 2003 :
levée des sanctions
Les sanctions sont levées lors du vote du Conseil de sécurité.
La France et les USA s'abstiennent.
Le soir, les négociations reprennent
entre le Collectif et la Fondation Kadhafi, un deuxième communiqué
conjoint indiquant le montant offert par victime par la Fondation à
ce stade des négociations : 1 million de US $.
Ce communiqué conjoint sera diffusé simultanément
à Paris et à Tripoli le samedi 13 septembre à midi. |
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Jeudi
11 septembre 2003 :
Communiqué de presse :
Paris, le 11 septembre
2003
L'accord qui vient d'être
signé est une étape importante dans une négociation
entamée par notre collectif : "les Familles du DC
10 UTA en colère !" en février 2002.
La mobilisation constante des membres du collectif a été
décisive dans ce succès.
En effet, notre détermination a permis, à nos différents
interlocuteurs, d'entendre nos revendications.
La dernière étape en date a nécessité
5 voyages à Tripoli et de nombreuses heures de réunion
avec les membres de la Fondation Kadhafi.
S.O.S. Attentats nous a rejoint à la table des négociations
lors des dernières étapes.
Compte tenu de l'accord
signé hier avec la Fondation Kadhafi, dirigée par
le fils du Colonel Kadhafi, Saïf al Islam Kadhafi, les "Familles
du DC10 UTA en colère !" déclarent que, de
leur point de vue, rien ne s'oppose à la levée des
sanctions de l'ONU à l'encontre de la Libye.
Nous remercions les autorités françaises pour le
soutien apporté ces derniers mois aux familles des 170
victimes de 17 nationalités de cet attentat.
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Mercredi
10 au jeudi 11 septembre 2003 :
5ème round
de négociation, voyage à Tripoli (Libye)
L'équipe
de négociation du Collectif se déplace et conduit
seule les négociations, sans les représentants
de SOS Attentats.
Durant ce séjour, il y a une très longue réunion
de travail (toute la nuit) avec les représentants de la
Fondation Kadhafi.
La délégation est hébergée et véhiculée
par l’Ambassade de France, un avion de la République
est mis à la disposition de l'équipe de négociation
par le Ministère des Affaires étrangères
Principal bénéfice de ce voyage : un accord
d'étape est signé, un communiqué
de presse conjoint est rédigé, qui sera rendu public
simultanément à Paris et Tripoli le 11 septembre
à 16 h 30.
De retour à Paris,
les représentants du Collectif sont reçus par M.
Dominique de Villepin, SOS Attentats paraphe l'accord d'étape.
Une déclaration de presse est organisée au Ministère
des Affaires étrangères.
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Lire
l'accord en français
030910fr_nb.pdf (73 Ko)
Lire
l'accord en arabe
030910ar_nb.pdf (60 Ko)
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Lundi 1er au mercredi 10 septembre
2003 :
réparer les dégâts
- prendre une décision.
Malheureusement, l'accord miraculeux négocié par les amis
de la France ne se concrétisera pas.
Les déclarations médiatiques contradictoires sèment
le trouble dans les familles.
Il faut réparer les dégâts : suite à de longues
tractations téléphoniques, notamment avec Saïf al
Islam Kadhafi, l'équipe de négociation du Collectif reprend
ses contacts avec la Fondation Kadhafi et fait disparaître le
climat de suspicion réciproque qui s'était instauré.
L’opposition entre le ministère des
Affaires Étrangères libyen et la Fondation Kadhafi atteint
son paroxysme.
Un nouveau climat de confiance est à reconstruire.
Le 9 septembre, la signature juste avant le vote à l’ONU
est envisagée, mais rien ne se fait.
Le vote à l’ONU est repoussé une dernière
fois au 12 septembre, la France reste très ferme sur sa position.
Une décision à prendre entre deux solutions insatisfaisantes.
1/ Laisser la France aller au veto : c'est perdre
le bénéfice des travaux réalisés, conforter
les opposants libyens à l’accord, annuler l’accord
de Lockerbie et perdre le bénéfice de l’élan
de sympathie obtenu par les Familles de l'Attentat du DC10 d'UTA auprès des
médias; c'est aussi sur le plan international prendre le risque
de bloquer durablement les relations franco-américano-anglaises
au seul bénéfice de la Libye.
2/ Accepter un accord d’étape permettant la
levée des sanctions :
c'est bien sûr insatisfaisant, mais c'est capitaliser sur des
travaux réalisés, s’appuyer sur les engagements
politiques forts, s’inscrire dans une dynamique positive et nous
permettre de terminer notre travail de deuil. C'est la seule solution
ayant un avenir.
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Samedi
30 au dimanche 31 août 2003 :
4ème round de négociation,
voyage à Tripoli (Libye)
L'équipe de
négociation du Collectif et les représentant
de SOS Attentats participent à deux très
longues réunions de travail techniques et juridiques avec
les représentants de la Fondation Kadhafi.
La délégation est hébergée et véhiculée
par l’Ambassade de France, un avion de la République
est mis à la disposition de l'équipe de négociation,
par le Ministère des Affaires étrangères.
Le vote au conseil de sécurité
de l'ONU étant imminent et toute discussion sur un montant
étant perturbée par des pressions internes et internationales,
un accord d'étape est envisagé, ne mentionnant pas
de chiffres.
Le Collectif et SOS Attentats
se concertent et décident dans la nuit d'adopter deux stratégies
différentes et concertées :
- le Collectif des "Familles du DC10 UTA en colère
!", cohérent avec les actions menées depuis
septembre 2002, prend le risque
de signer cet accord d'étape,
- SOS Attentats refuse de signer, se positionne pour l'accord
final et s'engage à ne pas s'opposer à la levée
des sanctions de l'ONU.
Le dimanche matin SOS Attentats
rentre à Paris avec l'avion de la République, pendant
que les représentants du Collectif des "Familles du
DC10 UTA en colère !" reprennent seuls
les négociations.
A l'annonce d'un accord parallèle
négocié dans la nuit par des amis de la France,
le Collectif interrompt des négociations devenues inutiles
et rentre à Paris par le premier vol régulier.
Le Colonel Kadhafi annonce un accord
sur le DC10 d'UTA lors de son allocution officielle, à
l'occasion de la fête nationale. Le ministre des Affaires
étrangères Dominique de Villepin parle des bases
d'un accord.
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Mardi 26 août
2003 :
voyage à Tripoli (Libye)
impossible
Un voyage vers Tripoli est annulé, le plan de vol de l'avion de la
République mis à notre disposition est refusé par les
autorités libyennes. Le ministère des Affaires Étrangères
libyen s'oppose à la conclusion d'un accord et intervient pour contrer
la Fondation Kadhafi. |
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Dimanche
24 août 2003 :
Communiqué de presse :
Paris, le 24 août
2003,
Les familles des victimes de l'attentat contre le DC 10 ont toujours
demandé l'exécution de la décision de la
Cour d'Assises de Paris dans son intégralité et
la reconnaissance par l'État Libyen de sa responsabilité
dans ce crime.
La réparation du préjudice moral résulte
pour les victimes essentiellement de l'exécution des peines.
Les familles ont toujours dénoncé le choix des libyens
de se soustraire à la justice.
Cette impunité révolte les familles qui réclament
depuis des années qu'il soit mis fin par la Libye à
cette négation de leurs souffrances.
Le collectif "Les familles du DC 10 en colère !"
et SOS Attentats ont rencontré la Fondation Kadhafi pour
trouver une solution équitable.
La Fondation Kadhafi ONG à vocation humanitaire n'a fait
aucune proposition de nature à répondre à
cette attente.
Il nous a semblé que ce blocage était dû au
fait que nos interlocuteurs n'avaient pas de marge de manœuvre
pour prendre définitivement position. C'est la raison pour
laquelle nous sommes rentrés à Paris. La balle est
donc dans le camp libyen.
Dans ces conditions, nous lançons un appel solennel aux
autorités britanniques et américaines ainsi qu'aux
familles des victimes de Lockerbie pour qu'elles fassent preuve
de solidarité vis-à-vis des familles des victimes
du vol UTA.
Nous ne remettons pas en cause l'accord intervenu sur le dossier
de Lockerbie et nous nous réjouissons que les familles
concernées aient obtenu satisfaction. Nous demandons simplement
la solidarité et l'équité.
Dans l'attente d'un traitement équitable, la levée
des sanctions internationales contre la Libye doit être
exclue.
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Jeudi
21 au dimanche 24 août 2003 :
3ème round de négociation,
voyage à Tripoli (Libye)
A l'équipe
de négociation du Collectif se sont ajoutés les
représentant de SOS Attentats, Françoise
Rudetzki et Maître Francis Szpiner, à la demande
du Ministère des Affaires étrangères.
Durant ce séjour, il y a eu 2 très longues réunions
de travail, techniques et juridiques avec les représentants
de la Fondation Kadhafi.
La délégation est hébergée et véhiculée
par l’Ambassade de France, un avion de la République
est mis à la disposition de l'équipe de négociation,
par le Ministère des Affaires étrangères.
En préambule aux discussions
et à la demande de la Fondation Kadhafi, Françoise
Rudetzki a été contrainte d'accepter de présenter
par écrit ses excuses au colonel Kadhafi pour les propos
qu'elle aurait pu porter à son égard et s'est engagée
par écrit à retirer sa plainte auprès de
la cour Européenne des Droits de l'Homme en cas d'accord
final.
Principal résultat
de ce voyage : élargir la représentativité
en invitant à la table des négociations
toutes les sensibilités des représentants des familles.
La nouvelle configuration des négociations
n'a malheureusement pas permis d'avancer dans les discussions.
Un net recul sur certains points a même pu être constaté.
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Dimanche
17 août 2003 :
Communiqué de presse :
PRESS RELEASE - August, 17th
2003
A real
end to Libyan terrorism
The two air disasters
On 19 September 1989, a French
aircraft, UT-772 flying from Brazzaville (Congo) to Paris (France)
via N'Jamena (Chad) was destroyed by a bomb over Niger, West Africa,
killing 170 people of 17 nationalities, France's worst such disaster
since WWII. Two years later, the official investigation, based
in Paris, claimed Libya was responsible, naming four, and later
six government officials. The most important of these was Mr.
Abdullah Senoussi, head of Libyan External Security, who was accused
of ordering the bombing. A month later, Libya was accused of Pan
Am 103.
440 people were killed in these atrocities.
Both were international disasters, 17 nationalities on Pan Am
103, 17 on UT-772
The imposition of sanctions
In 1992, prompted by repeated requests from the family groups
in America, Britain and France from both disasters working together,
their respective governments were reluctantly persuaded to obtain
UN sanctions against Libya.
The success of sanctions
UN 731 was a historic step in drawing attention to and
preventing the spread of “state terrorism” using civilian
aircraft. No international flight has since been destroyed
on the orders of a sovereign government.
The Lockerbie and UTA trials
The Pan Am 103 and UTA cases followed their own separate paths.
In 1999, six Libyans were convicted in absentia of the destruction
of UT-772. And in the Scottish Court at Zeist, Mr. Megrahi was
found guilty of the muder of the 270 killed at Lockerbie.
After the trials
After the trials neither the French, the British nor the US governments
felt that Libya had met the requirements of the UN resolutions,
and so sanctions were not lifted. However, at that time, both
Britain and France normalised relations with Libya within the
sanctions regime. The US, whose own sanctions predated the Lockerbie
bombing, did not.
UTA – “Pocket
money” to shut our mouths
The Libyans have been condemned to pay a small “compensation”
for the loss life on UT-772 of a scale comparable to that for
an injury in a road accident. This was an amount meant to be paid
by the guilty themselves, but was eventually paid out by the Libyan
government. The families were never consulted. This was not a
negotiated settlement but as Guillaume de Saint Marc of the French
based group “UTA families in anger” has said, it was
nothing but “pocket money to shut our mouths”.
The 6 convicted Libyan officials are still free !
In any case, the UTA families, like those of Lockerbie, felt more
important issues were being swept to one side. In particular,
none of the six Libyans had been surrendered to the French judicial
authorities to begin their life sentences in a French prison and
suffered little, even it is claimed, continuing to travel abroad.
Worse still, Mr Senoussi remained head of the Libyan security
services.
Libya fails to acknowledge guilt for UTA
Libya also issued no fundamental acceptance of the guilt
for the UTA crime, issuing weak and exculpatory statements of
responsibility.
The UTA families welcome Lockerbie families' financial settlement
The French UTA families note that, in the Lockerbie case, the
British and US governments wished to normalise relations by the
removal of UN sanctions in the wake of a negotiated financial
settlement between the families' lawyers and Libya, and welcome
those negotiations.
UTA families note some Lockerbie families still have disquiet
about Libya
Nevertheless, they also note, many Lockerbie family members have
publicly expressed disquiet about more significant issues, for
example, in the UK, about the need for an independent inquiry
into the reasons for the Lockerbie disaster, and a widespread
expressed feeling that more than a single convicted Libyan is
culpable.
Lockerbie and UTA family groups have worked together over the
years
The French UTA families deplore that the Libyan government has
been allowed to play off the individual members of the previously
united front of the US, British and French governments, and wish
that the example of unity pursued by the family groups through
the years should be followed.
Call on other nations with Libyan terrorist victims to oppose
removal of sanctions
“UTA families in anger” calls upon other countries
whose nationals have been killed by Libyan terrorism, such as
Germany (“La Belle”, disco, Berlin) to ensure that
Libya properly addresses the criminal actions of its agents.
Only then can Libya be allowed to play its full part in
the community of nations
Contact in UK :
Charles NORRIE +44 (0) 78 131 269 16 cbnorrie@hotmail.com
Contact in France and spokesman :
Guillaume DENOIX de SAINT MARC +33 (0) 6 61 11 96 54 dc10-uta@wanadoo.fr
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Dimanche
10 au mardi 12 août 2003 :
2ème round de négociation,
voyage à Tripoli (Libye)
L'équipe de
négociation du Collectif s'est déplacée et
a mené les négociations seule.
Durant ce séjour, il y a eu 2 très longues réunions
de travail avec les représentants de la Fondation Kadhafi.
Les travaux étaient techniques et juridiques.
La délégation était hébergée
et véhiculée par l’Ambassade de France et
les vols commerciaux ont été financés par
nous même.
Principal bénéfice de ce voyage : un projet
de protocole a été rédigé en commun.
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Jeudi 7 août 2003
:
Paris : Le Ministère des Affaires
Etrangères exprime son soutien aux familles du DC 10 UTA !
Lors du Point de Presse du jeudi 7 août 2003,
le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères a exprimé
le soutien du gouvernement français aux familles du DC 10 d'UTA en
conditionnant la levée des sanctions envers la Libye.
voir la rubrique
presse |
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Mercredi
6 août 2003 :
Une avancée majeure est annoncée
dans l'affaire Lockerbie !
(voir la rubrique
presse)
Communiqué :
Une avancée majeure est
annoncée dans l'affaire Lockerbie !
Rappelons
qu'il serait inacceptable que les familles de
l'attentat du DC10 soient oubliées.
Cet attentat a été perpétré par le
même État, à la même période,
dans des circonstances analogues !
Nous rappelons nos revendications
:
Plus de 13 ans après l'attentat,
nous, familles, amis, citoyens français, congolais, tchadiens,
italiens, américains, camerounais, britanniques, canadiens,
zaïrois, centre africains, suisses, maliens, algériens,
grecs, marocains ou sénégalais exprimons avec force
et détermination notre volonté de voir la
Libye reconnaître enfin sa responsabilité dans la
mort des 170 victimes de l'attentat du DC 10 d'UTA.
Nous sommes tous en deuil de
ces 170 innocents et souhaitons voir les familles des victimes
obtenir réparation avec :
L'ouverture d’un
procès contradictoire,
L'exécution
de toutes les peines prononcées,
L'égalité
de traitement avec les victimes de l’attentat de Lockerbie
perpétré également par La Libye en 1988.
Pour nous soutenir, vous pouvez signer
notre pétition qui reprend ces revendications.
Aussi disponible : le tract à distribuer
autour de vous
Voir
un exemple de tract
Tract.pdf (27 Ko)
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Samedi
12 au mardi 15 juillet 2003 :
1er round de négociation,
voyage à Tripoli (Libye)
L'équipe
de négociation du Collectif s'est déplacée
et a mené les négociations seule. Cette
équipe est constituée depuis le début de
Guillaume, Emmanuelle et Valéry Denoix de Saint Marc.
Durant ce séjour, il y a eu 4 réunions de travail
avec les représentants de la Fondation Mondiale Kadhafi
pour les Associations Caritatives, dont 2 avec Saïf al Islam
Kadhafi, à son domicile
La délégation était hébergée
et véhiculée par l’Ambassade de France, et
les vols commerciaux ont été financés par
l'institution UT772.
Principal bénéfice de ce voyage : un accord
de principe sur la réouverture du dossier et un accord
oral qu'une indemnisation serait versée et qu'elle le serait
par le biais d'une fondation française.
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Jeudi
26 juin 2003 :
CFCE
(Centre Français du Commerce Extérieur)
Lors de la réunion du CFCE "Libye
: Parler vrai sur les opportunités du marché libyen",
l'ensemble des participants (entreprises françaises intéressées
par le marché libyen) s'est vu remettre un courrier et la pétition.
Les représentants du Ministère
des Affaires Étrangères ont
publiquement affirmé que la France était en attente d'avancées
concrètes de la Libye sur le dossier du DC10 d'UTA .
Selon eux, le traitement de ce dossier en tenant compte des demandes des
familles des victimes du DC 10 d'UTA constitue un préalable à
l'avancée des normalisations des relations entre les deux pays.
Nous avons pu échanger des informations avec l'ambassadeur de France
en Libye, présent à la réunion et informer de notre
démarche les entreprises françaises présentes sur
le marché libyen (ou envisageant de l'être)
Voir
un exemple de tract
Tract.pdf (27 Ko). |
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Mercredi 25 juin 2003
après-midi :
Réunion à l'Élysée
Le Collectif "les
familles du DC10 UTA en colère !"
a été reçu à l'Élysée pour une
nouvelle réunion de travail.
Lors de celle-ci, les pouvoirs publics nous ont clairement
réaffirmé leur soutien par des démarches concrètes. |
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Mercredi
25 juin 2003 matin :
Réunion avec SOS Attentats
Ainsi qu'il en était convenu, une réunion de travail a eu
lieu avec SOS Attentats.
Cette réunion a permis de clarifier un certain nombres de points.
Les actions menées par les deux entités répondent
au même objectif, elles sont complémentaires
et indépendantes.
Dans l'objectif de renforcer la synergie, il a été
convenu d'améliorer les échanges mutuels d'information.
Des informations utiles à notre action nous ont été
communiquées.
Lors de cette réunion, nous avons
travaillé sur l'organisation de la journée du 19
septembre 2003.
Les attentes et les remarques que vous nous aviez formulées ont
été exposées et SOS Attentats les prend en compte
dans la mesure du possible, ainsi que vous avez pu le noter dans son courrier.
Pour des raisons d'efficacité et de cohérence,
il est envisagé que ce jour là nous puissions faire le point
sur les actions respectives des "les familles
du DC10 UTA en colère !" et de SOS Attentats
lors d'une réunion commune. |
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Samedi
21 juin 2003 :
Manifestation devant le Consulat
de Libye
Une cinquantaine de membres des "Familles
du DC UTA en colère !" se sont rassemblées
le samedi 21 juin 2003 à partir de 9h00
aux abords du Consulat de Libye, à Paris.
Elles ont voulu remettre au Consulat la première partie des nombreuses
pétitions signées.
Malheureusement, la Libye a préféré
fermer son Consulat pour l'occasion, ne répondant ni au téléphone,
ni aux coups de sonnette. Quelques fonctionnaires libyens ont pu être
aperçus aux fenêtres, mais malgré nos demandes, personne
ne nous a ouvert la porte pour prendre possession de nos pétitions.
Prévenus jeudi de notre démarche,
les représentants libyens à Paris, avaient laissé
entendre que la réception d'une délégation était
envisageable.
En se dérobant ce matin, la Libye montre son mépris
pour les familles des victimes du DC10 UTA et le manque de courage de
ses représentants.
Sont venus soutenir cette manifestation
:
- Noël Chevrier représentant de l'institution UT772,
- Françoise Rudetzki, déléguée générale
de S.O.S. Attentats,
- Huguette Chomski Magnis, Présidente du Mouvement
Pour la Paix et Contre
le Terrorisme.
Voir
un exemple de tract
Tract.pdf (27 Ko)
Une réunion très
constructive des membres du Collectif a eu lieu après la manifestation. |
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20 juin 2003 :
Ministère des Affaires étrangères
Une délégation de 7 membres du Collectif des "Familles
du DC UTA en colère !" a été reçue
au Ministère des Affaires Etrangères, le
vendredi 20 juin 2003 à 17h00
pour faire le point sur les avancées de nos revendications et le
soutien des pouvoirs publics.
Une copie des 1 081 premières pétitions
a été remise au Ministère des Affaires Etrangères.
Le Ministère des Affaires Etrangères nous a confirmé
le soutien des pouvoirs publics français. |
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17 juin 2003 :
Communiqué
Rédaction du communiqué de presse
annonçant notre manifestation du 21 juin 2003
voir le
communiqué de presse du 17 juin 2003
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11
juin 2003 :
Action contre la conférence de presse
d'un des fils du colonel Kadhafi
de 15 h 30 à 17 h 15, un des fils
du colonel Kadhafi, Saadi KADHAFI, a donné une
conférence de presse pour défendre :
1/ sa candidature à la présidence de la Confédération
Africaine de Football (CAF),
2/ la candidature de la Libye à l'organisation de la Coupe du Monde
de Football en 2010.
Nous étions là pour donner aux journalistes notre
vision de la Libye !
Devant le George V, nous avons déplié la
banderole, distribué des tracts
et des pétitions.
Nous avons pu donner des interviews à des chaînes
de télévision, à des journalistes (sportifs principalement).
A sa sortie, nous avons interpellé l'ambassadeur de Libye
en France, qui n'a pas réussi à se dérober
du fait de la présence des caméras.
Nous lui avons réitéré notre demande de rendez-vous
et de calendrier de négociations.
Les différents services d'ordre étaient assez tendus, mais
les réactions de soutien des passants et des journalistes à
notre cause ont été nombreuses et spontanées. Des
américains logés au George V ont été effarés
que le fils du colonel Kadhafi occupe le même hôtel qu'eux
!
Nous sommes restés de longues minutes après la conférence
de presse, notre présence empéchant Saadi Kadhafi de sortir
et d'aller faire ses courses...
Voir
un exemple de tract
Tract.pdf (27 Ko)
Rédaction par Danièle Klein
d'une réaction à l'article de l'Equipe Magazine du 31 mai
2003 "Les appétits féroces du fils Kadhafi", parue
le 21 juin 2003 (voir la rubrique presse). |
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4 juin 2003 :
Interviews
Droit de réponse pour l'article du "Parisien"
sur Roland Dumas et interview pour "Maghreb Confidentiel" |
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3 juin 2003 :
pétition
Lancement d'une pétition sous différentes
formes : électronique
et papier
petition.pdf (14,4Ko).
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2 juin 2003 :
Manifestation devant l'Ambassade
de Libye
à 14 h 00, nous avons manifesté
autour de l'ambassade de Libye avec une distribution
de tracts aux visiteurs et aux employés de l'ambassade, aux passants
et sur les pare-brise des véhicules.
Moins spectaculaire que les actions dans les aéroports, l'activité
dans et autour de l'Ambassade étant très faible, cette action
a été moins riche en contacts, mais la réaction des
autorités libyennes a été très intéressante
à observer : en effet, à notre arrivée les volets
et la porte d'entrée de l'ambassade se sont fermés, le
personnel s'est barricadé à l'intérieur.
Dans un excès de zèle, les services de sécurité
ont refusé d'ouvrir les portes à un représentant
du service des impôts français qui n'a pu être reçu
à l'ambassade ...
Nous avons cependant profité des rares mouvements de visiteurs
et de personnel pour agir.
Voir un exemple de
tract
Tract.pdf (27 Ko) |
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29 mai 2003 :
Manifestation au comptoir
d'AFRIQIYAH AIRWAYS
à partir de 9h00, une fois
de plus, une dizaine de personnes des "Familles de l'attentat du
DC10 d'UTA en colère!" se sont retrouvées à
Roissy pour manifester devant les comptoirs d'embarquement du vol vers
Tripoli de la compagnie aérienne libyenne AFRIQIYAH AIRWAYS.
Notre action s'est déroulée dans le plus grand calme avec
le déploiement de la banderole au sol devant les 3 files d'enregistrement
au départ de Tripoli et la distribution de tracts auprès
de nombreux passagers de toutes nationalités.
Notre manifestation a eu beaucoup d'impact dans les aéroports,
la sensibilisation au terrorisme étant maximale. Les réactions
sont très positives avec de nombreux témoignages de sympathie
et d'adhésion à notre mouvement. De nombreux passagers connaissaient
très bien notre histoire, certains étaient même des
proches, amis, connaissances de nos disparus du vol UT772...
Parmi les passagers libyens nous avons pu constater deux types de réaction,
si l'hostilité de certains était prévisible, nous
avons été agréablement surpris par la compassion
et l'encouragement d'autres, notamment d'un avocat libyen très
sympathique.
Voir un exemple de tract
Tract.pdf (27 Ko) |
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28 mai 2003 :
Manifestation au comptoir d'AFRIQIYAH
AIRWAYS
à partir de 9 h 00, une
dizaine de membres des "Familles du DC 10 UTA en colère "
ont encore pu distribuer des tracts et dérouler leur banderole
devant les comptoirs d'embarquement de la AFRIQIYAH AIRWAYS,
au moment de l'enregistrement du vol de 11 h 10. Des discussions ont pu
être menées avec les passagers de différentes nationalités,
notamment libyenne.
Les autorités libyennes, notamment le terroriste Abdallah
Senoussi (du fait de sa fonction) et son beau-frère le
colonel Kadhafi devraient rapidement être informés
de nos actions et revendications. |
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26 mai 2003 :
Manifestation au comptoir
de la LIBYAN ARAB AIRLINE
à 15 h 00, 10 membres des
"Familles du DC 10 UTA en colère !" ont pu distribuer
des tracts et dérouler une banderole de 10 m de long comportant
les noms des 170 victimes, à l'aéroport d'Orly Sud, devant
les comptoirs d'embarquement de la LIBYAN ARAB AIRLINE,
au moment de l'enregistrement du vol de 16 h 25.
Voir
un exemple de tract
Tract.pdf (27 Ko)
voir la rubrique
presse |
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16
mai 2003 :
Libye et terrorisme:
entre l'affaire de Lockerbie et celle du DC 10 d'UTA, deux poids et deux
mesures ?
Un article de "Terrorisme.net" consacré à notre
affaire à été publié, avec un interview de
Guillaume DENOIX de SAINT MARC.
(lire
l'article, disponible sur leur site)
Merci aux chercheurs de Terrorisme.net
pour l'intérêt qu'ils portent à notre dossier! |
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12
mai 2003 :
En direct à la radio avec
Monsieur Dominique de VILLEPIN
Intervention des "Familles du DC 10 UTA" pour poser des questions
à Monsieur Dominique de VILLEPIN, lors de l'émission "Le
débat du jour" sur RTL : plus de 20 questions reçues
par RTL en mail et par téléphone. Une question diffusée
à l'antenne. |
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7, 8 et 9 mai 2003 :
Assemblée nationale et Ministère
des Affaires étrangères
Nombreux contacts avec des représentants
du Ministère des Affaires Etrangères et de l'Assemblée
Nationale, avec les familles et les personnes ayant exprimé leur
solidarité vis à vis de notre action.
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1er mai 2003 :
Europe 1
Interview Europe 1 journal de 12 h 00.
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23 avril 2003 :
Patrick Ollier
Rencontre avec le député
Patrick Ollier, suite à son voyage en Libye, porteur
d'un message du Président Jacques CHIRAC à Mouhamar KADHAFI.
Monsieur Patrick Ollier est Président de la Commission des Affaires
économiques, de l'environnement et du territoire de l'Assemblée
Nationale.
Rencontre et échanges d'informations avec des représentants
du Ministère des Affaires étrangères. |
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14
avril 2003 :
Les familles ont contourné le piège
libyen :
Les familles de l'attentat
du DC10 UTA rejettent massivement la transaction proposée
par l'avocat de la Libye.
Conscientes des conditions inacceptables
de la récente proposition libyenne, les familles
de l'attentat du DC10 UTA n'ayant pas été
indemnisées par la procédure civile de 1999 la rejettent
massivement.
Plutôt que d'accepter la
transaction proposée, elles choisissent d'attendre
le jugement qui devrait avoir lieu au mois de mai et
la condamnation de la Libye au titre du préjudice moral,
pour exiger ensuite son éxécution, tout en
conservant leurs droits sur les actions futures.
Nous rappelons que le volet
pénal de la sentence n'a toujours pas été
exécuté.
Il n'est pas question
pour les familles de l'attentat du
DC10 UTA de renoncer à obtenir justice! |
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10 avril 2003 :
dialogue 5+5
Suivi de la troisième réunion
ministérielle du "dialogue 5+5", qui se tient à
Sainte-Maxime et qui regroupe l'Algérie, l'Espagne, la
France, l'Italie, la Libye, Malte, le Maroc,
la Mauritanie, le Portugal et la Tunisie. |
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5
avril 2003 :
le piège libyen
Alerte !
La Libye tend un piège odieux et humiliant aux ayants droit
des victimes du DC10 UTA.
La partie libyenne, par l'intermédiaire de son avocat,
contacte en ce moment les ayants droit
n'ayant pas été indemnisés par la
procédure civile de 1999, afin de leur proposer une
transaction.
Selon nos informations, sont contactés aussi bien les
ayants droits partie civile dans la procédure civile en cours
que les ayants droit qui ne se sont toujours pas portés
partie civile.
La Libye propose à ces ayants droit qui ne s'étaient
jusqu'ici pas portés partie civile, et dont les droits n'avaient
pas été pris en compte de leur verser une indemnité
correspondant à ce que les ayants droit partie-civile au
procès de 1999 ont obtenu au titre du préjudice moral,
à savoir une somme variant de 3.049 €
(20.000 F) à 30.490 € (200.000 F) suivant
le lien de parenté avec la victime.
La Libye respecterait ainsi une de nos revendications
et un de ses engagements auprès des autorités françaises,
concédé en octobre 2002, lors de la tenue de la commission
mixte franco-libyenne et suite à notre mouvement de protestation.
Mais,
en contrepartie de cette somme ridicule,
l'avocat de la Libye demande aux ayants droit de renoncer
par écrit à toutes les procédures
en cours, à toute action future et à toute autre revendication.
Ce serait un solde
de tout compte inacceptable et insultant !
Nous rappelons que plusieurs
actions sont en cours afin d'obtenir que ce crime
qui nous a touché ne reste plus impuni. C'est
sans aucun doute l'efficacité de ces actions qui pousse la
Libye à réagir.
Nous rappellons enfin et
à titre de comparaison que les ayants droit de l'attentat
de Lockerbie pourraient obtenir de la même Libye
10 millions de $
(environ 10 millionsd'€
ou 65,6 millions de F) par victime.
Une victime française ou
congolaise, pour ne citer que 2 des
17 nationalités représentées par les victimes
vaudrait-elle 3.000
fois mois cher qu'une victime américaine ou anglaise, l'impunité
des terroristes en prime ? |
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4 et 5 avril 2003
:
M. Ollier à Tripoli
Suivi de la visite de M Ollier, président
de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée,
à Tripoli, et de sa rencontre avec le Colonel Kadhafi, dans le
cadre de la foire commerciale de Tripoli. |
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Mars et avril 2003
:
Information des familles
sur les procédures civiles
en cours et propositions de transaction de la Libye concernant les ayants
droit qui n'ont pas été indemnisées au titre du préjudice
moral suite au procès de 1999. Argumentations
auprès des pouvoirs publics et de représentants de la Libye
pour une indemnisation honorable des familles et comparaison avec le cas
des familles des victimes de l'attentat de Lockerbie. |
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18 février 2003 :
Abdessalem Treiki,
le ministre libyen des Affaires africaines à Paris
Une campagne de presse à l'occasion
du Sommet franco-africain de Paris et la venue de Ali
Abdessalem Treiki, le ministre libyen des Affaires
africaines, du 19 au 21 février
au Palais des Congrès, Porte Maillot.
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12 février
2003 :
Sommet France-Afrique
Réunion de travail, préparation
de nos réactions lors du sommet France-Afrique. |
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30 janvier
2003 :
Abdalah Senoussi
chef de le Sécurité libyenne
Une campagne de presse pour protester
contre les nominations de la Libye à la présidence de la
commission des droits de l'homme de l'ONU et d'Abdalah Senoussi
comme chef de le Sécurité
libyenne.
(lire
le communiqué du 30 janvier 2003)
Les réactions de la presse, des acteurs
politiques ou associatifs et du public sont encourageantes. Merci à
tous. |
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20 janvier 2003 :
Un libyen à la présidence
de la commission des droits de l'homme de l'ONU
Une campagne de presse pour protester contre
la nomination d'un représentant libyen
à la présidence de la commission
des droits de l'homme de l'ONU.
(lire
le communiqué du 20 janvier 2003)
Les réactions sont déjà nombreuses, vous pouvez
découvrir quelques articles dans la rubrique Presse.
(accéder
à la rubrique Presse) |
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15 janvier 2003 :
Institution UT772
Déjeuner avec les parents du personnel
navigant du vol UT772 du 19 septembre 1989, organisé par l'Institution
UT772. Discussions et point sur les actions
menées ou en cours. |
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