Chronologie des actions et des événements
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2003


nuit du vendredi 5 au jeudi 11 décembre 2003 :
10ème round de négociation à Paris (France)

- Reprise intensive des négociations-

Guillaume, Emmanuelle et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent les familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation libyenne est la même que lors des 7ème, 8ème et 9ème Round : Saleh Abdul Salam Saleh, directeur de la Fondation Kadhafi, Dr Aghil H. Aghil, Dr Azzam Aeedib et Dr Ali Daw.

SOS Attentats ne participe pas aux négociations.

Dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 décembre Guillaume Denoix de Saint Marc à reçu un appel de Saïf al Islam Kadhafi. Cet échange téléphonique de 1h30 a permis la reprise des négociations.

Samedi 6 décembre 2003 les négociateurs se sont retrouvés et travaillent depuis nuit et jour à la recherche d'une solution définitive permettant la clôture des négociations.

Les discussions portent toujours sur le montant attibué à la famille de chaque victime, le calendrier de versement et les modalités générales.


Mercredi 3 décembre 2003 :
Communiqué de presse
voir le communiqué de presse du 3 décembre 2003

Samedi 29 novembre au lundi 1er décembre 2003 :
9ème round de négociation à Paris (France)

- Un revirement incompréhensible -

Guillaume, Emmanuelle et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent les familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation libyenne est la même que lors du 8ème Round : Saleh Abdul Salam Saleh, directeur de la Fondation Kadhafi, Dr Aghil H. Aghil, Dr Azzam Aeedib et Dr Ali Daw.

SOS Attentats ne participe pas aux négociations.

Contre toute attente, lors de son arrivée samedi 29 novembre 2003 à Paris, la délégation libyenne a fait état du revirement de sa position et a adopté unilatéralement une position totalement différente. Cette position repose notamment sur un traitement inégal des différentes familles de victimes. L'accord de principe du 13 novembre 2003 était ainsi remis en cause.

Cette nouvelle position étant inacceptable l’association "Les Familles du DC10 UTA en colère !" a marqué sa désapprobation et demandé à ses interlocuteurs de revoir leur position. Les contacts se sont poursuivis les dimanche 30 novembre et lundi 1er décembre 2003, dans l'attente d'une reprise constructive des travaux.

La délégation libyenne a quitté Paris le mardi 2 décembre 2003, marquant ainsi sa volonté de ne pas concrétiser l’accord de principe du 13 novembre 2003.


Lundi 10 au jeudi 13 novembre 2003 :
8ème round de négociation à Tripoli (Libye)

- Négociations réussies : projet finalisé -

Guillaume et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent les familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation libyenne est la même que lors du 7ème Round : Saleh Abdul Salam Saleh, directeur de la Fondation Kadhafi, Dr Aghil H. Aghil, Dr Azzam Aeedib et Dr Ali Daw.

SOS Attentats ne participe pas aux négociations.

Ces négociations ont permis d’aboutir à un compromis acceptable, chaque partie faisant des concessions difficiles. L'accord de principe ainsi obtenu par "Les familles du DC10 UTA en colère !" reposait sur une égalité de traitement entre chacune des familles des victimes et précisait dans ses moindres détails les modalités selon lesquelles une fondation française serait chargée de verser les indemnités. Tenus informés des négociations, l'association SOS Attentats et les pouvoirs publics français entérinent l'accord.

Une réunion de clôture des négociations et de signature a été prévue à cette occasion entre le 29 novembre et le 2 décembre 2003, à Paris, soit quelques jours avant le sommet "5+5" à Tunis où devraient se rencontrer M. Jacques Chirac et M. Mouamar Kadhafi.


Vendredi 30 octobre 2003 :
Entrevue à Londres avec Saïf al Islam

Suite à un voyage à Londres le 30 octobre 2003 et une entrevue entre Saïf al Islam Kadhafi président de la Fondation Kadhafi et Guillaume DENOIX de SAINT MARC négociateur de la première heure du collectif des "Familles du DC10 UTA en colère !", un climat apaisé a pu être établi, permettant la reprise de négociations constructives entre les représentants des familles des victimes de l'attentat et la Fondation Kadhafi.

Mardi 14 octobre 2003 :
7ème round de négociation à Paris (France)

- Négociations entamées, puis suspendues -

Guillaume Emmanuelle et Valéry DENOIX de SAINT MARC représentent les familles du DC10 UTA, l'équipe de négociation libyenne est composée de 4 personnes : Saleh Abdul Salam Saleh, directeur de la Fondation Kadhafi, Dr Aghil H. Aghil, Dr Azzam Aeedib et Dr Ali Daw. La composition de l'équipe SOS Attentats a varié durant la journée.

Les négociations ont débuté mardi 14 octobre 2003 vers 11h00 et se sont déroulées dans un climat constructif.

Les négociations ont été suspendues le même jour à 20h30 pour des raisons extérieures aux discussions en cours. Saïf al Islam Kadhafi a fait état d'un différend avec les autorités françaises.

Guillaume et Emmanuelle Denoix de Saint Marc ont maintenu durant trois jours des contacts informels avec la délégation et avec Saïf al Islam Kadhafi, dans le but de clarifier la situation et de permettre la reprise rapide des négociations.

Une pause dans les négociations a été décidée vendredi soir, le temps d'apaiser les tensions entre Paris et Tripoli. La délégation libyenne est repartie pour Tripoli samedi 18 octobre.

La délégation libyenne et nous-même avons convenu de fixer une nouvelle réunion dans les plus brefs délais. Cette nouvelle réunion pourrait avoir lieu à Paris ou Tripoli.

Cette épisode montre la complexité de ces négociations, pour lesquelles nous devons tous garder notre sang-froid, être patients et déterminés.


Samedi 10 octobre 2003 :

- La délégation libyenne à Paris à partir du lundi 13 octobre -

Samedi 10 octobre à 17h30, la Fondation Kadhafi a repris contact avec nous.
Plus tard dans la soirée le directeur de la Fondation nous a invité à venir dés lundi à Tripoli, pour reprendre mardi le cours de nos négociations.
A notre tour nous leur avons proposé de venir à Paris, et la délégation libyenne a accepté dimanche soir cette proposition et a confirmé lundi matin sa venue.

Une délégation de la Fondation Kadhafi arrive donc à Paris le lundi 13 octobre pour reprendre les négociations.
Les réunions de travaillent débutent mardi 14 octobre.

Nous espérons que ces négociations déboucheront sur un accord définitif.


2 et 3 octobre 2003 :

- CHALGHAM à Paris les 2 et 3 octobre 2003 -

Le ministre des Affaires étrangères libyen M. Chalgham était à Paris les 2 et 3 octobre, pour prononcer un discours à l'UNESCO le 3 octobre à 10 h.
IL NE S'AGIT PAS d'une visite officielle en France, mais d'un rendez-vous dans le cadre de la semaine de l'UNESCO.

A notre connaissance AUCUN contact bi-latéral franco-libyenne n'a eu lieu.

Nous restons vigilants et nous tenons prêts à rappeler aux autorités libyennes leurs engagements sur la conclusion de nos négociations avant le 11 octobre 2003.

Les contacts avec la Fondation Kadhafi se poursuivent, un nouveau rendez-vous est en préparation.


Vendredi 19 septembre 2003 :
réunion des familles et messe à la Madeleine
A partir de 9 h 30, une réunion regroupe de nombreuses familles du DC10.
Un point sur l'accord d'étape et l'avancée des négociations est fait aux familles.

télécharger la présentation PowerPoint 030919 - Presentation.pps (723 Ko)

- REUNION D'INFORMATION du 19 septembre 2003 -

Le 19 septembre 2003, le Collectif des "Familles du DC10 UTA en colère !" a co-organisé à une réunion d'information des familles.

Vous avez été nombreux à participer à cette réunion qui nous a permis de vous éclairer sur les négociations en cours, initiées et menées par le collectif, auxquelles SOS Attentat a participé.

Nous avons ainsi pu démentir certaines informations parues dans la presse, comme celle concernant la participation des entreprises françaises à la constitution du fond destiné à indemniser les parents des victimes de l'attentat.

Totalement concernés, ayant perdu nos proches dans cet attentat, nous sommes très vigilants dans les modalités de l'accord que nous négocions. Les éléments inacceptables sont rejetés poliment mais fermement par les négociateurs. Ainsi que vous l'avez constaté, aucune concession majeure n'a été faite.

Nous tenons à rappeler que lors de négociations aussi sensibles et difficiles la plus grande prudence doit être observée, notamment auprès des médias. Aucune information concernant les propositions ou discussions de chaque partie ne doit être diffusée, au risque de sortir certains propos de leur contexte et de compromettre gravement les travaux en cours.
Seul l'accord final, fruit des négociations, permettra de juger des concessions accordées par chacune des parties.

Les travaux ont repris dès le soir du 19 septembre, et nous espérons arriver à un accord satisfaisant dans les prochaines semaines.

A 15 h 00 une messe est organisée par l'institution UT772 à l'Eglise de la Madeleine.

A 20 h 00, les négociations ont repris ...

L'accord d'étape

  • Un mois pour conclure l’accord définitif
  • La partie libyenne propose 1 million de US $ par victime, les familles du DC10 demandent plus
  • Une Fondation française gèrera les fonds et se chargera
    - de la recherche et de l’identification des ayants-droit
    - du calcul des montants individuels
    - du versement contre signature d’une document de désistement
  • En contre-partie du versement d’une indemnité supplémentaire, chacun des ayants-droit s’engage :

- à se retirer des procédures auxquelles il serait partie et qui n'auraient pas encore été jugées 
- à ne pas engager de nouvelle procédure
Cet engagement est individuel, c’est un choix personnel

Les 6 libyens restent condamnés
et les 6 mandats d’arrêt internationaux sont maintenus.

Ce ne sont pas les entreprises françaises
qui alimenteront le fond d'indemnisation !


Jeudi 18 septembre 2003 :
une délégation de la Fondation Kadhafi à Paris
6ème round de négociation à Paris (France)

Un représentant de la Fondation Kadhafi (M. Aghil H. Aghil) vient à Paris pour reprendre le fil des discussions et assurer la volonté d'aboutir de la partie libyenne à la veille du 14 ème anniversaire de l'attentat du DC10 d'UTA. Les négociations durerent toute la journée.
Elles se poursuivent le 19 septembre au soir.


Samedi 13 septembre 2003 :
publication du communiqué de presse conjoint.
Le second communiqué de presse conjoint "Familles du DC10 UTA en colère !" et Fondation Kadhafi est diffusé à 12 h.
Pour la première fois des chiffres sont annoncés.

Vendredi 12 septembre 2003 :
levée des sanctions
Les sanctions sont levées lors du vote du Conseil de sécurité. La France et les USA s'abstiennent.

Le soir, les négociations reprennent entre le Collectif et la Fondation Kadhafi, un deuxième communiqué conjoint indiquant le montant offert par victime par la Fondation à ce stade des négociations : 1 million de US $.
Ce communiqué conjoint sera diffusé simultanément à Paris et à Tripoli le samedi 13 septembre à midi.


Jeudi 11 septembre 2003 :
Communiqué de presse :

Paris, le 11 septembre 2003

L'accord qui vient d'être signé est une étape importante dans une négociation entamée par notre collectif : "les Familles du DC 10 UTA en colère !" en février 2002.

La mobilisation constante des membres du collectif a été décisive dans ce succès.
En effet, notre détermination a permis, à nos différents interlocuteurs, d'entendre nos revendications.

La dernière étape en date a nécessité 5 voyages à Tripoli et de nombreuses heures de réunion avec les membres de la Fondation Kadhafi.
S.O.S. Attentats nous a rejoint à la table des négociations lors des dernières étapes.

Compte tenu de l'accord signé hier avec la Fondation Kadhafi, dirigée par le fils du Colonel Kadhafi, Saïf al Islam Kadhafi, les "Familles du DC10 UTA en colère !" déclarent que, de leur point de vue, rien ne s'oppose à la levée des sanctions de l'ONU à l'encontre de la Libye.

Nous remercions les autorités françaises pour le soutien apporté ces derniers mois aux familles des 170 victimes de 17 nationalités de cet attentat.


Mercredi 10 au jeudi 11 septembre 2003 :
5ème round de négociation, voyage à Tripoli (Libye)

L'équipe de négociation du Collectif se déplace et conduit seule les négociations, sans les représentants de SOS Attentats.
Durant ce séjour, il y a une très longue réunion de travail (toute la nuit) avec les représentants de la Fondation Kadhafi.
La délégation est hébergée et véhiculée par l’Ambassade de France, un avion de la République est mis à la disposition de l'équipe de négociation par le Ministère des Affaires étrangères
Principal bénéfice de ce voyage : un accord d'étape est signé, un communiqué de presse conjoint est rédigé, qui sera rendu public simultanément à Paris et Tripoli le 11 septembre à 16 h 30.

De retour à Paris, les représentants du Collectif sont reçus par M. Dominique de Villepin, SOS Attentats paraphe l'accord d'étape. Une déclaration de presse est organisée au Ministère des Affaires étrangères.

Lire l'accord en français 030910fr_nb.pdf (73 Ko)

Lire l'accord en arabe 030910ar_nb.pdf (60 Ko)


Lundi 1er au mercredi 10 septembre 2003 :
réparer les dégâts - prendre une décision.
Malheureusement, l'accord miraculeux négocié par les amis de la France ne se concrétisera pas.
Les déclarations médiatiques contradictoires sèment le trouble dans les familles.
Il faut réparer les dégâts : suite à de longues tractations téléphoniques, notamment avec Saïf al Islam Kadhafi, l'équipe de négociation du Collectif reprend ses contacts avec la Fondation Kadhafi et fait disparaître le climat de suspicion réciproque qui s'était instauré.

L’opposition entre le ministère des Affaires Étrangères libyen et la Fondation Kadhafi atteint son paroxysme.
Un nouveau climat de confiance est à reconstruire.
Le 9 septembre, la signature juste avant le vote à l’ONU est envisagée, mais rien ne se fait.
Le vote à l’ONU est repoussé une dernière fois au 12 septembre, la France reste très ferme sur sa position.

Une décision à prendre entre deux solutions insatisfaisantes.
1/ Laisser la France aller au veto :
c'est perdre le bénéfice des travaux réalisés, conforter les opposants libyens à l’accord, annuler l’accord de Lockerbie et perdre le bénéfice de l’élan de sympathie obtenu par les Familles de l'Attentat du DC10 d'UTA auprès des médias; c'est aussi sur le plan international prendre le risque de bloquer durablement les relations franco-américano-anglaises au seul bénéfice de la Libye.
2/ Accepter un accord d’étape permettant la levée des sanctions : c'est bien sûr insatisfaisant, mais c'est capitaliser sur des travaux réalisés, s’appuyer sur les engagements politiques forts, s’inscrire dans une dynamique positive et nous permettre de terminer notre travail de deuil. C'est la seule solution ayant un avenir.


Samedi 30 au dimanche 31 août 2003 :
4ème round de négociation, voyage à Tripoli (Libye)

L'équipe de négociation du Collectif et les représentant de SOS Attentats participent à deux très longues réunions de travail techniques et juridiques avec les représentants de la Fondation Kadhafi.
La délégation est hébergée et véhiculée par l’Ambassade de France, un avion de la République est mis à la disposition de l'équipe de négociation, par le Ministère des Affaires étrangères.

Le vote au conseil de sécurité de l'ONU étant imminent et toute discussion sur un montant étant perturbée par des pressions internes et internationales, un accord d'étape est envisagé, ne mentionnant pas de chiffres.

Le Collectif et SOS Attentats se concertent et décident dans la nuit d'adopter deux stratégies différentes et concertées :
- le Collectif des "Familles du DC10 UTA en colère !", cohérent avec les actions menées depuis septembre 2002,
prend le risque de signer cet accord d'étape,
- SOS Attentats refuse de signer, se positionne pour l'accord final et s'engage à ne pas s'opposer à la levée des sanctions de l'ONU.

Le dimanche matin SOS Attentats rentre à Paris avec l'avion de la République, pendant que les représentants du Collectif des "Familles du DC10 UTA en colère !" reprennent seuls les négociations.

A l'annonce d'un accord parallèle négocié dans la nuit par des amis de la France, le Collectif interrompt des négociations devenues inutiles et rentre à Paris par le premier vol régulier.

Le Colonel Kadhafi annonce un accord sur le DC10 d'UTA lors de son allocution officielle, à l'occasion de la fête nationale. Le ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin parle des bases d'un accord.


Mardi 26 août 2003 :
voyage à Tripoli (Libye) impossible
Un voyage vers Tripoli est annulé, le plan de vol de l'avion de la République mis à notre disposition est refusé par les autorités libyennes. Le ministère des Affaires Étrangères libyen s'oppose à la conclusion d'un accord et intervient pour contrer la Fondation Kadhafi.

Dimanche 24 août 2003 :
Communiqué de presse :

Paris, le 24 août 2003,

Les familles des victimes de l'attentat contre le DC 10 ont toujours demandé l'exécution de la décision de la Cour d'Assises de Paris dans son intégralité et la reconnaissance par l'État Libyen de sa responsabilité dans ce crime.

La réparation du préjudice moral résulte pour les victimes essentiellement de l'exécution des peines.

Les familles ont toujours dénoncé le choix des libyens de se soustraire à la justice.

Cette impunité révolte les familles qui réclament depuis des années qu'il soit mis fin par la Libye à cette négation de leurs souffrances.

Le collectif "Les familles du DC 10 en colère !" et SOS Attentats ont rencontré la Fondation Kadhafi pour trouver une solution équitable.

La Fondation Kadhafi ONG à vocation humanitaire n'a fait aucune proposition de nature à répondre à cette attente.

Il nous a semblé que ce blocage était dû au fait que nos interlocuteurs n'avaient pas de marge de manœuvre pour prendre définitivement position. C'est la raison pour laquelle nous sommes rentrés à Paris. La balle est donc dans le camp libyen.

Dans ces conditions, nous lançons un appel solennel aux autorités britanniques et américaines ainsi qu'aux familles des victimes de Lockerbie pour qu'elles fassent preuve de solidarité vis-à-vis des familles des victimes du vol UTA.

Nous ne remettons pas en cause l'accord intervenu sur le dossier de Lockerbie et nous nous réjouissons que les familles concernées aient obtenu satisfaction. Nous demandons simplement la solidarité et l'équité.
Dans l'attente d'un traitement équitable, la levée des sanctions internationales contre la Libye doit être exclue.


Jeudi 21 au dimanche 24 août 2003 :
3ème round de négociation, voyage à Tripoli (Libye)

A l'équipe de négociation du Collectif se sont ajoutés les représentant de SOS Attentats, Françoise Rudetzki et Maître Francis Szpiner, à la demande du Ministère des Affaires étrangères.
Durant ce séjour, il y a eu 2 très longues réunions de travail, techniques et juridiques avec les représentants de la Fondation Kadhafi.
La délégation est hébergée et véhiculée par l’Ambassade de France, un avion de la République est mis à la disposition de l'équipe de négociation, par le Ministère des Affaires étrangères.

En préambule aux discussions et à la demande de la Fondation Kadhafi, Françoise Rudetzki a été contrainte d'accepter de présenter par écrit ses excuses au colonel Kadhafi pour les propos qu'elle aurait pu porter à son égard et s'est engagée par écrit à retirer sa plainte auprès de la cour Européenne des Droits de l'Homme en cas d'accord final.

Principal résultat de ce voyage : élargir la représentativité en invitant à la table des négociations toutes les sensibilités des représentants des familles.
La nouvelle configuration des négociations n'a malheureusement pas permis d'avancer dans les discussions.
Un net recul sur certains points a même pu être constaté.


Dimanche 17 août 2003 :
Communiqué de presse :

PRESS RELEASE - August, 17th 2003

A real end to Libyan terrorism

The two air disasters

On 19 September 1989, a French aircraft, UT-772 flying from Brazzaville (Congo) to Paris (France) via N'Jamena (Chad) was destroyed by a bomb over Niger, West Africa, killing 170 people of 17 nationalities, France's worst such disaster since WWII. Two years later, the official investigation, based in Paris, claimed Libya was responsible, naming four, and later six government officials. The most important of these was Mr. Abdullah Senoussi, head of Libyan External Security, who was accused of ordering the bombing. A month later, Libya was accused of Pan Am 103.
440 people were killed in these atrocities.
Both were international disasters, 17 nationalities on Pan Am 103, 17 on UT-772


The imposition of sanctions
In 1992, prompted by repeated requests from the family groups in America, Britain and France from both disasters working together, their respective governments were reluctantly persuaded to obtain UN sanctions against Libya.

The success of sanctions
UN 731 was a historic step in drawing attention to and preventing the spread of “state terrorism” using civilian aircraft. No international flight has since been destroyed on the orders of a sovereign government.

The Lockerbie and UTA trials

The Pan Am 103 and UTA cases followed their own separate paths. In 1999, six Libyans were convicted in absentia of the destruction of UT-772. And in the Scottish Court at Zeist, Mr. Megrahi was found guilty of the muder of the 270 killed at Lockerbie.

After the trials
After the trials neither the French, the British nor the US governments felt that Libya had met the requirements of the UN resolutions, and so sanctions were not lifted. However, at that time, both Britain and France normalised relations with Libya within the sanctions regime. The US, whose own sanctions predated the Lockerbie bombing, did not.

UTA – “Pocket money” to shut our mouths
The Libyans have been condemned to pay a small “compensation” for the loss life on UT-772 of a scale comparable to that for an injury in a road accident. This was an amount meant to be paid by the guilty themselves, but was eventually paid out by the Libyan government. The families were never consulted. This was not a negotiated settlement but as Guillaume de Saint Marc of the French based group “UTA families in anger” has said, it was nothing but “pocket money to shut our mouths”.

The 6 convicted Libyan officials are still free !
In any case, the UTA families, like those of Lockerbie, felt more important issues were being swept to one side. In particular, none of the six Libyans had been surrendered to the French judicial authorities to begin their life sentences in a French prison and suffered little, even it is claimed, continuing to travel abroad. Worse still, Mr Senoussi remained head of the Libyan security services.

Libya fails to acknowledge guilt for UTA
Libya also issued no fundamental acceptance of the guilt for the UTA crime, issuing weak and exculpatory statements of responsibility.

The UTA families welcome Lockerbie families' financial settlement

The French UTA families note that, in the Lockerbie case, the British and US governments wished to normalise relations by the removal of UN sanctions in the wake of a negotiated financial settlement between the families' lawyers and Libya, and welcome those negotiations.

UTA families note some Lockerbie families still have disquiet about Libya
Nevertheless, they also note, many Lockerbie family members have publicly expressed disquiet about more significant issues, for example, in the UK, about the need for an independent inquiry into the reasons for the Lockerbie disaster, and a widespread expressed feeling that more than a single convicted Libyan is culpable.

Lockerbie and UTA family groups have worked together over the years

The French UTA families deplore that the Libyan government has been allowed to play off the individual members of the previously united front of the US, British and French governments, and wish that the example of unity pursued by the family groups through the years should be followed.

Call on other nations with Libyan terrorist victims to oppose removal of sanctions

“UTA families in anger” calls upon other countries whose nationals have been killed by Libyan terrorism, such as Germany (“La Belle”, disco, Berlin) to ensure that Libya properly addresses the criminal actions of its agents.

Only then can Libya be allowed to play its full part in the community of nations

Contact in UK :
Charles NORRIE +44 (0) 78 131 269 16 cbnorrie@hotmail.com

Contact in France and spokesman :

Guillaume DENOIX de SAINT MARC +33 (0) 6 61 11 96 54 dc10-uta@wanadoo.fr

 


Dimanche 10 au mardi 12 août 2003 :
2ème round de négociation, voyage à Tripoli (Libye)

L'équipe de négociation du Collectif s'est déplacée et a mené les négociations seule.
Durant ce séjour, il y a eu 2 très longues réunions de travail avec les représentants de la Fondation Kadhafi. Les travaux étaient techniques et juridiques.
La délégation était hébergée et véhiculée par l’Ambassade de France et les vols commerciaux ont été financés par nous même.
Principal bénéfice de ce voyage : un projet de protocole a été rédigé en commun.


Jeudi 7 août 2003 :
Paris : Le Ministère des Affaires Etrangères exprime son soutien aux familles du DC 10 UTA !
Lors du Point de Presse du jeudi 7 août 2003, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères a exprimé le soutien du gouvernement français aux familles du DC 10 d'UTA en conditionnant la levée des sanctions envers la Libye.
voir la rubrique presse

Mercredi 6 août 2003 :
Une avancée majeure est annoncée dans l'affaire Lockerbie !
(voir la rubrique presse)
Communiqué :

Une avancée majeure est annoncée dans l'affaire Lockerbie !

Rappelons qu'il serait inacceptable que les familles de l'attentat du DC10 soient oubliées.
Cet attentat a été perpétré par le même État, à la même période, dans des circonstances analogues !

Nous rappelons nos revendications :

Plus de 13 ans après l'attentat, nous, familles, amis, citoyens français, congolais, tchadiens, italiens, américains, camerounais, britanniques, canadiens, zaïrois, centre africains, suisses, maliens, algériens, grecs, marocains ou sénégalais exprimons avec force et détermination notre volonté de voir la Libye reconnaître enfin sa responsabilité dans la mort des 170 victimes de l'attentat du DC 10 d'UTA.

Nous sommes tous en deuil de ces 170 innocents et souhaitons voir les familles des victimes obtenir réparation avec :
L'ouverture d’un procès contradictoire,
L'exécution de toutes les peines prononcées,
L'égalité de traitement avec les victimes de l’attentat de Lockerbie perpétré également par La Libye en 1988.

Pour nous soutenir, vous pouvez signer notre pétition qui reprend ces revendications.
Aussi disponible : le tract à distribuer autour de vous

Voir un exemple de tract Tract.pdf (27 Ko)


Samedi 12 au mardi 15 juillet 2003 :
1er round de négociation, voyage à Tripoli (Libye)

L'équipe de négociation du Collectif s'est déplacée et a mené les négociations seule. Cette équipe est constituée depuis le début de Guillaume, Emmanuelle et Valéry Denoix de Saint Marc.
Durant ce séjour, il y a eu 4 réunions de travail avec les représentants de la Fondation Mondiale Kadhafi pour les Associations Caritatives, dont 2 avec Saïf al Islam Kadhafi, à son domicile
La délégation était hébergée et véhiculée par l’Ambassade de France, et les vols commerciaux ont été financés par l'institution UT772.
Principal bénéfice de ce voyage : un accord de principe sur la réouverture du dossier et un accord oral qu'une indemnisation serait versée et qu'elle le serait par le biais d'une fondation française.


Jeudi 26 juin 2003 :
CFCE
(Centre Français du Commerce Extérieur)

Lors de la réunion du CFCE "Libye : Parler vrai sur les opportunités du marché libyen", l'ensemble des participants (entreprises françaises intéressées par le marché libyen) s'est vu remettre un courrier et la pétition.
Les représentants du
Ministère des Affaires Étrangères ont publiquement affirmé que la France était en attente d'avancées concrètes de la Libye sur le dossier du DC10 d'UTA .
Selon eux, le traitement de ce dossier en tenant compte des demandes des familles des victimes du DC 10 d'UTA constitue un préalable à l'avancée des normalisations des relations entre les deux pays.
Nous avons pu échanger des informations avec l'ambassadeur de France en Libye, présent à la réunion et informer de notre démarche les entreprises françaises présentes sur le marché libyen (ou envisageant de l'être)

Voir un exemple de tract Tract.pdf (27 Ko).


Mercredi 25 juin 2003 après-midi :
Réunion à l'Élysée
Le Collectif "les familles du DC10 UTA en colère !" a été reçu à l'Élysée pour une nouvelle réunion de travail.
Lors de celle-ci, les pouvoirs publics nous ont
clairement réaffirmé leur soutien par des démarches concrètes.

Mercredi 25 juin 2003 matin :
Réunion avec SOS Attentats
Ainsi qu'il en était convenu, une réunion de travail a eu lieu avec SOS Attentats.
Cette réunion a permis de clarifier un certain nombres de points.
Les actions menées par les deux entités répondent au même objectif, elles sont complémentaires et indépendantes.
Dans l'objectif de renforcer la synergie, il a été convenu d'améliorer les échanges mutuels d'information.
Des informations utiles à notre action nous ont été communiquées.

Lors de cette réunion, nous avons travaillé sur l'organisation de la journée du 19 septembre 2003.
Les attentes et les remarques que vous nous aviez formulées ont été exposées et SOS Attentats les prend en compte dans la mesure du possible, ainsi que vous avez pu le noter dans son courrier.
Pour des raisons d'efficacité et de cohérence, il est envisagé que ce jour là nous puissions faire le point sur les actions respectives des "les familles du DC10 UTA en colère !" et de SOS Attentats lors d'une réunion commune.


Samedi 21 juin 2003 :
Manifestation devant le
Consulat de Libye

Une cinquantaine de membres des "Familles du DC UTA en colère !" se sont rassemblées le samedi 21 juin 2003 à partir de 9h00 aux abords du Consulat de Libye, à Paris.
Elles ont voulu remettre au Consulat la première partie des nombreuses pétitions signées.

Malheureusement, la Libye a préféré fermer son Consulat pour l'occasion, ne répondant ni au téléphone, ni aux coups de sonnette. Quelques fonctionnaires libyens ont pu être aperçus aux fenêtres, mais malgré nos demandes, personne ne nous a ouvert la porte pour prendre possession de nos pétitions.

Prévenus jeudi de notre démarche, les représentants libyens à Paris, avaient laissé entendre que la réception d'une délégation était envisageable.
En se dérobant ce matin, la Libye montre son mépris pour les familles des victimes du DC10 UTA et le manque de courage de ses représentants.

Sont venus soutenir cette manifestation :
- Noël Chevrier représentant de l'institution UT772,
- Françoise Rudetzki, déléguée générale de S.O.S. Attentats,
- Huguette Chomski Magnis, Présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme.

Voir un exemple de tract Tract.pdf (27 Ko)

Une réunion très constructive des membres du Collectif a eu lieu après la manifestation.


20 juin 2003 :
Ministère des Affaires étrangères

Une délégation de 7 membres du Collectif des "Familles du DC UTA en colère !" a été reçue au Ministère des Affaires Etrangères, le vendredi 20 juin 2003 à 17h00 pour faire le point sur les avancées de nos revendications et le soutien des pouvoirs publics.
Une copie des 1 081 premières pétitions a été remise au Ministère des Affaires Etrangères.
Le Ministère des Affaires Etrangères nous a confirmé le soutien des pouvoirs publics français.


17 juin 2003 :
Communiqué

Rédaction du communiqué de presse annonçant notre manifestation du 21 juin 2003
voir le communiqué de presse du 17 juin 2003


11 juin 2003 :
Action contre la conférence de presse d'un des fils du colonel Kadhafi

de 15 h 30 à 17 h 15, un des fils du colonel Kadhafi, Saadi KADHAFI, a donné une conférence de presse pour défendre :
1/ sa candidature à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF),
2/ la candidature de la Libye à l'organisation de la Coupe du Monde de Football en 2010.
Nous étions là pour donner aux journalistes notre vision de la Libye !
Devant le George V, nous avons déplié la banderole, distribué des tracts et des pétitions.
Nous avons pu donner des interviews à des chaînes de télévision, à des journalistes (sportifs principalement). A sa sortie, nous avons interpellé l'ambassadeur de Libye en France, qui n'a pas réussi à se dérober du fait de la présence des caméras.
Nous lui avons réitéré notre demande de rendez-vous et de calendrier de négociations.
Les différents services d'ordre étaient assez tendus, mais les réactions de soutien des passants et des journalistes à notre cause ont été nombreuses et spontanées. Des américains logés au George V ont été effarés que le fils du colonel Kadhafi occupe le même hôtel qu'eux !
Nous sommes restés de longues minutes après la conférence de presse, notre présence empéchant Saadi Kadhafi de sortir et d'aller faire ses courses...
Voir un exemple de tract Tract.pdf (27 Ko)

Rédaction par Danièle Klein d'une réaction à l'article de l'Equipe Magazine du 31 mai 2003 "Les appétits féroces du fils Kadhafi", parue le 21 juin 2003 (voir la rubrique presse).


4 juin 2003 :
Interviews

Droit de réponse pour l'article du "Parisien" sur Roland Dumas et interview pour "Maghreb Confidentiel"


3 juin 2003 :
pétition

Lancement d'une pétition sous différentes formes : électronique et papier petition.pdf (14,4Ko).

 


2 juin 2003 :
Manifestation devant l'Ambassade de Libye

à 14 h 00, nous avons manifesté autour de l'ambassade de Libye avec une distribution de tracts aux visiteurs et aux employés de l'ambassade, aux passants et sur les pare-brise des véhicules.
Moins spectaculaire que les actions dans les aéroports, l'activité dans et autour de l'Ambassade étant très faible, cette action a été moins riche en contacts, mais la réaction des autorités libyennes a été très intéressante à observer : en effet, à notre arrivée les volets et la porte d'entrée de l'ambassade se sont fermés, l
e personnel s'est barricadé à l'intérieur.
Dans un excès de zèle, les services de sécurité ont refusé d'ouvrir les portes à un représentant du service des impôts français qui n'a pu être reçu à l'ambassade ...
Nous avons cependant profité des rares mouvements de visiteurs et de personnel pour agir.
Voir un exemple de tract Tract.pdf (27 Ko)


29 mai 2003 :
Manifestation au comptoir d'AFRIQIYAH AIRWAYS

à partir de 9h00, une fois de plus, une dizaine de personnes des "Familles de l'attentat du DC10 d'UTA en colère!" se sont retrouvées à Roissy pour manifester devant les comptoirs d'embarquement du vol vers Tripoli de la compagnie aérienne libyenne AFRIQIYAH AIRWAYS. Notre action s'est déroulée dans le plus grand calme avec le déploiement de la banderole au sol devant les 3 files d'enregistrement au départ de Tripoli et la distribution de tracts auprès de nombreux passagers de toutes nationalités.
Notre manifestation a eu beaucoup d'impact dans les aéroports, la sensibilisation au terrorisme étant maximale. Les réactions sont très positives avec de nombreux témoignages de sympathie et d'adhésion à notre mouvement. De nombreux passagers connaissaient très bien notre histoire, certains étaient même des proches, amis, connaissances de nos disparus du vol UT772...
Parmi les passagers libyens nous avons pu constater deux types de réaction, si l'hostilité de certains était prévisible, nous avons été agréablement surpris par la compassion et l'encouragement d'autres, notamment d'un avocat libyen très sympathique.
Voir un exemple de tract Tract.pdf (27 Ko)


28 mai 2003 :
Manifestation au comptoir d'AFRIQIYAH AIRWAYS

à partir de 9 h 00, une dizaine de membres des "Familles du DC 10 UTA en colère " ont encore pu distribuer des tracts et dérouler leur banderole devant les comptoirs d'embarquement de la AFRIQIYAH AIRWAYS, au moment de l'enregistrement du vol de 11 h 10. Des discussions ont pu être menées avec les passagers de différentes nationalités, notamment libyenne.
Les autorités libyennes, notamment le terroriste Abdallah Senoussi (du fait de sa fonction) et son beau-frère le colonel Kadhafi devraient rapidement être informés de nos actions et revendications.


26 mai 2003 :
Manifestation au comptoir de la LIBYAN ARAB AIRLINE

à 15 h 00, 10 membres des "Familles du DC 10 UTA en colère !" ont pu distribuer des tracts et dérouler une banderole de 10 m de long comportant les noms des 170 victimes, à l'aéroport d'Orly Sud, devant les comptoirs d'embarquement de la LIBYAN ARAB AIRLINE, au moment de l'enregistrement du vol de 16 h 25.
Voir un exemple de tract Tract.pdf (27 Ko)

voir la rubrique presse


16 mai 2003 :
Libye et terrorisme: entre l'affaire de Lockerbie et celle du DC 10 d'UTA, deux poids et deux mesures ?
Un article de "Terrorisme.net" consacré à notre affaire à été publié, avec un interview de Guillaume DENOIX de SAINT MARC.
(lire l'article, disponible sur leur site)
Merci aux chercheurs de Terrorisme.net pour l'intérêt qu'ils portent à notre dossier!

12 mai 2003 :
En direct à la radio avec Monsieur Dominique de VILLEPIN
Intervention des "Familles du DC 10 UTA" pour poser des questions à Monsieur Dominique de VILLEPIN, lors de l'émission "Le débat du jour" sur RTL : plus de 20 questions reçues par RTL en mail et par téléphone. Une question diffusée à l'antenne.

7, 8 et 9 mai 2003 :
Assemblée nationale et Ministère des Affaires étrangères

Nombreux contacts avec des représentants du Ministère des Affaires Etrangères et de l'Assemblée Nationale, avec les familles et les personnes ayant exprimé leur solidarité vis à vis de notre action.


5 mai 2003 :
Pétition

Rédaction et diffusion d'une pétition par e-mail.
(lire la pétition du 5 mai 2003)


1er mai 2003 :
Europe 1

Interview Europe 1 journal de 12 h 00.


30 avril 2003 :
Conférence de presse

Présence lors de la Conférence de Presse de Dominique de Villepin, au Quai d'Orsay, rencontre avec des journalistes. Interview LCI et RTL.
(extraits de la Conférence de Presse de Dominique de Villepin)


29 avril 2003 :
Une campagne de presse
pour signaler la différence de traitement entre les familles de l'attentat de Lockerbie et les familles de l'attentat du DC10 UTA, suite à l'annonce par la Libye du versement de 10 millions de $ par familles dans l'affaire de Lockerbie.
(lire le communiqué AFP du 29 avril 2003)
(lire notre communiqué du 29 avril 2003)

23 avril 2003 :
Patrick Ollier

Rencontre avec le député Patrick Ollier, suite à son voyage en Libye, porteur d'un message du Président Jacques CHIRAC à Mouhamar KADHAFI. Monsieur Patrick Ollier est Président de la Commission des Affaires économiques, de l'environnement et du territoire de l'Assemblée Nationale.
Rencontre et échanges d'informations avec des représentants du Ministère des Affaires étrangères.


14 avril 2003 :
Les familles ont contourné le piège libyen :

Les familles de l'attentat du DC10 UTA rejettent massivement la transaction proposée par l'avocat de la Libye.


Conscientes des conditions inacceptables de la récente proposition libyenne, les familles de l'attentat du DC10 UTA n'ayant pas été indemnisées par la procédure civile de 1999 la rejettent massivement.

Plutôt que d'accepter la transaction proposée, elles choisissent d'attendre le jugement qui devrait avoir lieu au mois de mai et la condamnation de la Libye au titre du préjudice moral, pour exiger ensuite son éxécution, tout en conservant leurs droits sur les actions futures.

Nous rappelons que le volet pénal de la sentence n'a toujours pas été exécuté.

Il n'est pas question pour les familles de l'attentat du
DC10 UTA de renoncer à obtenir justice!


10 avril 2003 :
dialogue 5+5

Suivi de la troisième réunion ministérielle du "dialogue 5+5", qui se tient à Sainte-Maxime et qui regroupe l'Algérie, l'Espagne, la France, l'Italie, la Libye, Malte, le Maroc, la Mauritanie, le Portugal et la Tunisie.


5 avril 2003 :
le piège libyen

Alerte !
La Libye tend un piège odieux et humiliant aux ayants droit des victimes du DC10 UTA.


La partie libyenne
, par l'intermédiaire de son avocat, contacte en ce moment les ayants droit n'ayant pas été indemnisés par la procédure civile de 1999, afin de leur proposer une transaction.
Selon nos informations, sont contactés aussi bien les ayants droits partie civile dans la procédure civile en cours que les ayants droit qui ne se sont toujours pas portés partie civile.
La Libye propose à ces ayants droit qui ne s'étaient jusqu'ici pas portés partie civile, et dont les droits n'avaient pas été pris en compte de leur verser une indemnité correspondant à ce que les ayants droit partie-civile au procès de 1999 ont obtenu au titre du préjudice moral, à savoir une somme variant de 3.049 € (20.000 F) à 30.490 € (200.000 F) suivant le lien de parenté avec la victime.
La Libye respecterait ainsi une de nos revendications et un de ses engagements auprès des autorités françaises, concédé en octobre 2002, lors de la tenue de la commission mixte franco-libyenne et suite à notre mouvement de protestation.


Mais, en contrepartie de cette somme ridicule, l'avocat de la Libye demande aux ayants droit de renoncer par écrit à toutes les procédures en cours, à toute action future et à toute autre revendication.
Ce serait un solde de tout compte inacceptable et insultant !

Nous rappelons que plusieurs actions sont en cours afin d'obtenir que ce crime qui nous a touché ne reste plus impuni. C'est sans aucun doute l'efficacité de ces actions qui pousse la Libye à réagir.

Nous rappellons enfin et à titre de comparaison que les ayants droit de l'attentat de Lockerbie pourraient obtenir de la même Libye 10 millions de $ (environ 10 millionsd'€ ou 65,6 millions de F) par victime.
Une victime française ou congolaise, pour ne citer que 2 des 17 nationalités représentées par les victimes vaudrait-elle 3.000 fois mois cher qu'une victime américaine ou anglaise, l'impunité des terroristes en prime ?


4 et 5 avril 2003 :
M. Ollier à Tripoli

Suivi de la visite de M Ollier, président de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée, à Tripoli, et de sa rencontre avec le Colonel Kadhafi, dans le cadre de la foire commerciale de Tripoli.


Mars et avril 2003 :
Information des familles

sur les procédures civiles en cours et propositions de transaction de la Libye concernant les ayants droit qui n'ont pas été indemnisées au titre du préjudice moral suite au procès de 1999. Argumentations auprès des pouvoirs publics et de représentants de la Libye pour une indemnisation honorable des familles et comparaison avec le cas des familles des victimes de l'attentat de Lockerbie.


18 février 2003 :
Abdessalem Treiki, le ministre libyen des Affaires africaines à Paris

Une campagne de presse à l'occasion du Sommet franco-africain de Paris et la venue de Ali Abdessalem Treiki, le ministre libyen des Affaires africaines, du 19 au 21 février au Palais des Congrès, Porte Maillot.


12 février 2003 :
Sommet France-Afrique

Réunion de travail, préparation de nos réactions lors du sommet France-Afrique.


30 janvier 2003 :
Abdalah Senoussi chef de le Sécurité libyenne

Une campagne de presse pour protester contre les nominations de la Libye à la présidence de la commission des droits de l'homme de l'ONU et d'Abdalah Senoussi comme chef de le Sécurité libyenne.
(lire le communiqué du 30 janvier 2003)

Les réactions de la presse, des acteurs politiques ou associatifs et du public sont encourageantes. Merci à tous.


20 janvier 2003 :
Un libyen à la présidence de la commission des droits de l'homme de l'ONU

Une campagne de presse pour protester contre la nomination d'un représentant libyen à la présidence de la commission des droits de l'homme de l'ONU.
(lire le communiqué du 20 janvier 2003)

Les réactions sont déjà nombreuses, vous pouvez découvrir quelques articles dans la rubrique Presse.
(accéder à la rubrique Presse)


15 janvier 2003 :
Institution UT772

Déjeuner avec les parents du personnel navigant du vol UT772 du 19 septembre 1989, organisé par l'Institution UT772. Discussions et point sur les actions menées ou en cours.


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